Maxime Mermoz évoque son retour en équipe de France
Maxime Mermoz évoque son retour en équipe de France
Le mardi 8 mars 2016 à 9:18 par David Demri
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Pendant que ses collègues de Toulon affrontent La Rochelle en Top 14, Maxime Mermoz était au micro de Judith Soula pour soutenir son club et pour évoquer la nouvelle équipe de France pendant le Tournoi des 6 Nations.
Judith Soula : Comment s’est passé ce retour en club cette semaine ? Même si tu n’es pas un novice, j’imagine que c’est toujours un peu compliqué de passer de l’équipe de France au club?
Maxime Mermoz : C’est vrai qu’au niveau de la concentration, il faut vite basculer. Mais pour tous les joueurs, ça reste un bol d’oxygène de rentrer dans les clubs parce qu’on a nos repères et qu’on connaît bien le système. Le retour se fait assez facilement.
Pour toi cette semaine c’est une semaine de repos ? Tu en as profité pour te ressourcer ?
Exactement, j’ai profité de ma femme et de mon fils, même s’il est de temps en temps à la crèche. On en profite un peu pour se retrouver, car c’est vrai que partir quinze jours ou une semaine, ça paraît un peu dérisoire, mais au quotidien ça pèse un peu.
Avant de parler de Toulon on va revenir un instant sur ce tournoi des 6 nations, deux victoires, une défaite, quel premier bilan fais-tu après ces trois premiers matchs ?
Je n’ai pas trop envie de faire de bilan parce qu’il n’y en a pas à faire pour l’instant. Mais on a montré le caractère, le talent et la capacité de pouvoir bien faire. Je ne dis pas qu’on a des regrets par rapport au troisième match, sauf que maintenant, on peut voir que si l’on passe une mi-temps à subir, il faut se réveiller un peu plus tôt pour pouvoir espérer gagner. C’est ça le haut niveau.
Pour le staff tricolore, l’état d’esprit est bon, l’envie est là également. Mais il y a certes, cette inefficacité offensive. Tu l’expliquerais par un manque d’expérience, un manque d’automatisme ?
On peut l’expliquer, mais on peut voir aussi que d’autres équipes ont du mal à scorer face aux grosses défenses d’aujourd’hui. L’Irlande aussi n’a pas réussi à nous marquer d’essai, mais a marqué beaucoup de points et a maîtrisé leur jeu, c’est surtout ça.
« Quand on est dans le dur, il faut pouvoir réagir tous en même temps de manière rapide »
Tu as été titulaire à deux reprises avec Jonathan Danty, vous avez peut être manqué d’automatismes, mais qu’à tu pensé de votre association ?
Avec Jo ça se passe naturellement, c’est vrai que les automatismes viennent à force de jouer, mais je n’ai pas l’impression que c’est ça qui pèse dans notre jeu. C’est surtout une circulation et une animation collective qui par moment manque d’automatismes. Ce n’est pas forcément deux joueurs à côté sur le terrain. Chacun essaie d’apporter au groupe ce qu’il sait faire et ça se fait naturellement.
Pour toi aujourd’hui l’objectif de ce groupe sera de trouver des repères communs ?
Exactement. C’est quand on est dans le dur et que tout va vite sur le terrain qu’il faut pouvoir réagir tous en même temps de manière rapide. Il faut pouvoir aller vraiment dans la même direction. C’est ces repères communs et collectifs que nous devons avoir sur des ballons lents ou perdus et maîtriser un peu plus les choses ensemble.
Pour toi c’était le retour en équipe de France, ça représente quoi ce tournoi, c’est celui d’une nouvelle ère ?
C’est toujours des bons rendez-vous. Nouvelle ère oui parce qu’il y a beaucoup de nouvelles générations et un nouveau staff. Mais ça représente toujours l’équipe de France, quel que soit le moment.
J’ai lu que tu avais déclaré « plus les années passent et mieux je me sens », tu as le sentiment d’être arrivé à maturité aujourd’hui ?
Je pense oui, j’espère continuer à progresser jusqu’au bout, le plus longtemps possible. Maintenant, c’est la sensation que j’ai. J’ai la chance d’avoir pu progresser en club et avoir une équipe qui vise le haut et qui est exigeante.
Source: sudradio.fr
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