Le centre de Toulon, Maxime Mermoz, était l’invité d’Alexandre Delpérier dans l’Access365. Il a notamment évoqué le match de samedi contre Leicester, qui fera figure de revanche après la défaite de dimanche dernier en Angleterre.

Maxime Mermoz, Toulon restait sur neuf victoires en Europe avant sa défaite à Leicester dimanche dernier. Le RCT n’est donc pas imbattable ?
On le savait, on avait déjà eu un match difficile contre Clermont la semaine précédente. On a été bien reçu en Angleterre, ils ont été très agressifs, et nous on n’était pas au meilleur de notre forme. Mais on repart avec le bonus défensif alors qu’on était très mal parti.

Samedi, il faudra gagner pour rester en tête de la poule…
Oui, c’est capital pour espérer aller au bout. Jouer un quart de finale à domicile facilite un peu le parcours et c’est un beau rendez-vous dans la saison. On s’y est habitué ces dernières années. On n’a vraiment pas envie de laisser passer cette chance.

A Leicester, Toulon a été très maladroit, Sébastien Tillous-Borde a dit que vous aviez « joué à la ba-balle », comment l’expliquez-vous ?
Oui, c’est complètement ça. On n’a pas réussi à enchaîner quatre temps de jeu. On n’a pas eu de rampe de lancement, en mêlée on s’est fait bouger, en touche on se faisait même contrer à 5m de notre ligne. On a été sous pression presque tout le match, et on est un peu chanceux d’avoir ce résultat à la fin. Il n’y a pas eu assez de pression avant le match, et il y a eu un manque de concentration général, que ce soit derrière ou devant.

Que vous a dit Bernard Laporte cette semaine ?
On reste quand même un groupe assez autonome, je pense qu’on n’a pas besoin de Bernard pour nous remonter les bretelles. Il nous permet d’avoir un oeil un peu plus clairvoyant sur notre prestation. Il y a eu une réaction à chaud et l’autre à froid, et les deux étaient en accord. On sait ce qu’on à faire, et on a simplement travaillé ce qu’on doit corriger. Il n’y a pas d’extrême urgence.

Comment le groupe a réagi à la mise à pied de Castrogiovanni pour ses propos contre son ancien entraîneur ?
J’avais lu quelques propos, mais là je viens de les découvrir (sourires). Il est entier… Mais Anelka-Domenech, c’était pire que ça. La meilleure réponse, ça sera samedi sur le terrain.

A titre personnel, on vous sent très en jambes en ce moment…
Je suis très content des sensations que je peux avoir tous les week-ends. Evidemment, j’aurais aimé jouer ces deux premiers matchs avec l’équipe de France. Ce n’est pas moi qui décide, et malheureusement, le troisième match (défaite contre l’Australie, ndlr) ne m’a pas permis de m’exprimer comme je le souhaitais. Mais dès la semaine suivante, j’ai su retrouver cette dynamique que j’ai depuis le mois d’août.

Qu’allez-vous faire pendant  la très courte trêve de Noël ?
Ce sera dix jours en amoureux, pour couper un petit peu.

Pensez-vous disputer la Coupe du monde l’année prochaine ?
C’est tout ce que j’espère.

Source: rugby365.fr