Ancien joueur des Sharks de Durban en Super 15 (compétition des provinces de l’hémisphère Sud), en 2008 et 2012, Frédéric Michalak est plus habitué que ses coéquipiers chez les Bleus à gérer les déplacements vers les antipodes et les désagréments causés par le décalage horaire (dix heures de plus en Nouvelle-Zélande par rapport à la France). L’ouvreur des Bleus (30 ans) a rappelé la recette toute simple pour résister au mieux à la fatigue, une fois arrivé au bout du monde : «Il faut dormir le moins possible sur la première phase du voyage et puis le faire sur la fin. Le premier vol (celui entre Paris et Dubaï pour les Bleus), il ne faut pas dormir, sinon t’es mort», a détaillé le Toulonnais.

«J’ai bien dormi de 21h30 jusqu’à 7h00»

Ce simple voyage entre la France et la Nouvelle-Zélande, c’est presque de la rigolade à côté de la fin du championnat 2012 de Super 15 que Michalak a vécue avec les Sharks l’été dernier. «On avait beaucoup voyagé, a-t-il expliqué avec le sens de l’euphémisme, en faisant Afrique du Sud – Australie – Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande en trois semaines avant de rentrer à Durban. » Après avoir remporté le dernier match de saison régulière à domicile (34-15 contre les Cheetahs) puis le match de barrage chez les Reds (30-17), à Brisbane en Australie, et la demi-finale chez les Stormers (26-19) au Cap (Afrique du Sud), les Sharks avaient explosé en finale (6-37) chez les Chiefs néo-zélandais. «C’est vrai qu’on avait terminé rôtis», a rigolé Frédéric Michalak ce mercredi lors du point presse des Bleus, où il a affiché une mine étonnament reposée. «J’ai bien dormi de 21h30 jusqu’à 7h00 ce matin», a-t-il expliqué. De quoi faire pâlir d’envie le contingent des Bleus arrivés mardi en Nouvelle-Zélande.

l’équipe.fr