Michalak : « Nous ne sommes pas favoris du Tournoi »

Michalak : « Nous ne sommes pas favoris du Tournoi »

27 janvier 2013 - 21:55

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Étincelant avec Toulon et le XV de France, le demi d’ouverture international aborde avec humilité le Tournoi des VI Nations. Il estime même que les Bleus ne sont pas favoris malgré de très convaincants test-matchs en novembre.

Frédéric, on imagine que cela vous fait plaisir de retrouver vos partenaires du XV de France…

Forcément. Cela fait plaisir d’être là. On repart sur de nouveaux objectifs. On va essayer de donner le meilleur de nous-mêmes. Nous sommes dans la continuité des test-matchs de cet automne mais c’est aussi une nouvelle page qui s’ouvre avec un nouveau Tournoi. Il y a de nouveaux joueurs. On doit prendre du plaisir car quand on n’est pas là, on en souffre énormément. Alors renons beaucoup de plaisir.

Cette fois, vous êtes venu avec votre partenaire toulonnais Mathieu Bastareaud …

(Rires) Oui, on a amené du costaud. Ça nous fait plaisir et ça fait plaisir pour lui.

La France est-elle favorite du Tournoi des VI Nations ?

Non. Il n’y a pas forcément de favori. Les Anglais ont battu les Blacks (38-21). Les Italiens ont, eux aussi, bien combattu face à la Nouvelle-Zélande avant de craquer à la fin (10-42). Chaque match sera difficile, à commencer par notre premier déplacement (en Italie, le 3 février).

Pour vous, depuis quelques mois, cela ressemble à la plénitude…

C’est bon d’être là, mais j’essaie de laisser derrière tout ce qu’il s’est passé et de repartir de l’avant. Je prends du plaisir chaque semaine aux entraînements, quand je suis sur le terrain. Je ne vois pas plus loin que le match qui arrive. J’essaie de rester concentré sur ce que j’ai de mieux en moi et de le montrer quand je suis sur le terrain.

Philippe Saint-André, votre sélectionneur, s’inquiète-t-il des cadences infernales du calendrier ?

Cela fait 10-12 ans que j’entends parler de ça. Nous, on n’est pas là pour décider mais c’est vrai qu’on tire beaucoup sur les joueurs. Le championnat et la Coupe d’Europe sont de plus en plus difficiles. Pour les internationaux, c’est une grosse cadence. Mais c’est notre sport. On essaie de le faire à fond. Je pense que les autres nations évoluent dans d’autres conditions…

Source: rmcsport.fr

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