Dans un entretien accordé à L’équipe ce jeudi, le demi-de-mêlée Toulonnais, Frédéric Michalak a expliqué qu’il commençait à entrer dans le match de la demi-finale. Néanmoins, il ne connaît pas l’état d’esprit des autres joueurs Toulonnais. Extrait:

« En restant en Irlande, c’est facile de passer à autre chose. Bien sûr, il y a eu une fatigue émotionnelle, mais on a fait en sorte que les corps récupèrent. Mais vendredi, nous ne serons pas champions d’Europe. Nous serons juste une équipe qui veut se qualifier pour la finale. On va essayer de faire une opposition. De toute façon on peut en prendre quarante si on n’est pas prêts. Est-ce que les gars vont être compétitifs ? Est-ce qu’ils vont se mettre dedans mentalement ? Je ne sais pas. Je ne suis pas à la place des autres. Ce que je sais, c’est que moi je commence à être dans le match. »

Il est ensuite revenu sur le choix de Bernard Laporte de le positionner sur le banc des remplaçants lors de la finale de H-Cup. Extrait:

« C’est le choix de Bernard Laporte. Il m’avait dit qu’il me ferait rentrer pour essayer d’apporter quelque chose. Ça s’est plutôt bien passé. C’était donc un bon choix. Mais comme tous les joueurs du monde, j’aurais aimé débuter le match. »

Frédéric Michalak sait que Toulouse n’a pas réalisé sa meilleure saison en terminant seulement troisième. Mais il explique que Toulon peut être lâché au score si le champion de France en titre décide de tuer le match rapidement. Extrait:

« Le Stade n’a pas montré son meilleur rugby cette saison. Il y a même eu des problèmes à certains postes d’où le retour de William Servat au talonnage. Mais contre le Racing en match de barrage, les Toulousains ont montré qu’ils revenaient très fort. Ce n’est jamais le bon moment de jouer Toulouse. Je pense que ce sera une rencontre totalement différent de la Coupe d’Europe. S’ils décident d’enclencher très vite, ils peuvent tuer le match. Jusque-là, on vit une saison parfaite. Je ne pensais pas qu’on allait gagner quelque chose cette saison mais que ça allait plutôt venir dans deux ou trois ans. D’ailleurs, la Coupe d’Europe elle n’est pas avec nous, elle est à Toulon. C’est comme-ci on n’avait rien gagné. C’est dur de se dire ça. »