La face à Toulouse (25-22), ce samedi, ouvre les portes d’un quart de finale à domicile au RCT. L’adjoint de Bernard Laporte appelle ses joueurs à croire en leurs chances de réaliser de belles choses en fin de saison.

Pierre, après votre succès face à Toulouse (25-22), Toulon a de bonnes chances de disputer un quart de finale à domicile…
Le quart se précise mais ce n’est pas encore acquis. On a un dernier déplacement à Lyon où il faudra gagner pour le jouer à domicile.

A Lyon, lanterne rouge et déjà relégué, vous devriez y parvenir, non ?
C’est vous qui le dites. Un match de rugby se joue et se gagne. A nous d’être très sérieux. On n’y va pas en se disant que tout va aller, sinon, ce serait catastrophique. Il faut se souvenir de nos moments difficiles et remettre la marche avant pour assurer la qualification.

Vous avez inscrit trois essais face au champion de France. Est-ce important psychologiquement ?
Oui, bien sûr. On a marqué de beaux essais. C’était un match de phases finales où les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Il y avait beaucoup d’intensité. On se demandait qui allait craquer. Ça a tourné en notre faveur, tant mieux parce que Toulouse a aussi fait un très grand match.

Qu’a dit Bernard Laporte à la mi-temps alors que vous étiez menés 16-8 ?
On a dédramatisé. On a dit aux joueurs de ne pas paniquer, de rester dans le match et de ne pas faire de fautes. Il fallait surtout les mettre en difficulté quand on avait le ballon en mains. On leur a redonné de la confiance.

Sentez-vous que cette année peut être celle de Toulon ?
Je suis bien placé pour en parler, les phases finales se jouent à rien du tout. Si c’est notre année, on devra le montrer dans les matches couperets en commençant par ce match de barrages. On est assez sereins, les joueurs ne paniquent pas. Ils ont envie d’écrire leur histoire. Nous faisons le maximum pour leur donner les outils, mais c’est à eux de le dessiner. Si on veut gagner le Challenge européen et le championnat, c’est aux joueurs de se créer leur histoire. Je l’ai déjà vécu et malheureusement, je n’ai pas gagné le championnat (trois finales perdues avec Clermont en 2007, 2008, 2009, ndlr). Ils doivent donner le petit coup de niaque qui fera la différence.

Comment se portent les crêtes de Mourad Boudjellal et de Bernard Laporte, qui ont promis de passer chez le coiffeur en cas de qualification pour la finale du Challenge européen et les demi-finales du Top 14 ?
Il faut leur poser la question. Je ne pense pas que Bernard fera la crête (rires).

Source: rmcsport.fr