Lors d’un entretien accordé au quotidien sportif L’équipe, le pilier droit du XV de France, Mohamed Haouas s’est confié sur son aventure avec les Bleus.

Ce-dernier a notamment expliqué le moment où il s’est entretenu avec le sélectionneur Fabien Galthié à Montpellier.

Il avoue avoir été choqué d’avoir été approché par le staff du XV de France. Extrait:

« Tout est parti de la visite de Fabien Galthié à Montpellier. Le coach Xavier Garbajosa vient me voir et me dit : « Prépare-toi, il y a quelqu’un pour toi ! » J’ai répondu : « Pour moi ? » J’étais un peu choqué. Mais j’étais tellement content. À l’entraînement, je me suis donné à fond ! On avait joué deux jours auparavant, j’avais des courbatures partout, mais j’ai serré les dents. J’ai fait ce qu’il fallait (il sourit). À la fin de l’entraînement, le sélectionneur est venu vers moi et m’a dit : « Tu sais qui je suis ? » Bien sûr que je savais ! (Il se marre.) Il m’a dit que ce serait bien qu’on se voie. Tous mes coéquipiers ont commencé à me chambrer ! J’entendais des « Momo » partout ! J’ai fait un entretien avec Fabien, Karim Ghezal et Xavier Garbajosa. Fabien Galthié m’a demandé ce que représentait la France… J’ai dit que c’était le pays où j’étais né. Que j’étais fier d’être français. Mais à ce moment-là, je ne prenais pas encore le truc au sérieux. En revanche, le jour où j’ai reçu mon premier maillot, c’était fort. »

Mohamed Haouas réalise la chance qu’il a de pouvoir faire partie de l’équipe de France. Il ne veut surtout pas tout gâcher et souhaite garder les pieds sur terre. Extrait:

« Je me dis que j’ai de la chance. Et surtout que je ne dois pas faire le c*n ! Ma famille m’aide beaucoup à garder les pieds sur terre. Je suis marié, j’ai un petit garçon. C’est très important. Mon objectif quand je joue, c’est de régaler les gens que j’aime, mais aussi ceux qui m’ont fait et me font toujours confiance. Sans oublier mes partenaires. Et moi ! Mon seul regret, c’est que je ne suis pas certain que mon fils percute sur ce qui m’arrive. Il me voit à la télé et il dit « Papa ! Papa ! », mais c’est tout. J’ai hâte qu’il grandisse et qu’il sache ce que j’ai accompli. C’est mon moteur ! »