
Montpellier se rend à Mayol avec un collectif en plein chantier
Montpellier se rend à Mayol avec un collectif en plein chantier
Le samedi 21 décembre 2013 à 9:00 par David Demri
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Le MHR ne se présente pas dans les meilleures conditions pour affronter Toulon dans son antre de Mayol (samedi, 14h55). La faute à un effectif en plein chantier.
Quatre défaites consécutives (toutes compétitions confondues), cela n’était jamais arrivé à Fabien Galthié en tant qu’entraîneur, même lorsque le Stade Français avait du mal. Le problème du MHR, c’est que le coach n’exclut pas la possibilité d’une cinquième unité lors du déplacement à Toulon. Il faut dire qu’après un de ses meilleurs débuts de saison, le MHR peine à garder sa vitesse de croisière. La faute à un effectif complètement chamboulé qui se cherche encore au début de la phase retour.
Galthié avait réclamé un recrutement plus costaud parmi les conditions de sa prolongation à Montpellier. Avec les signatures de Rene Ranger, Paul Grant, Sitaleki Timani (qui sera aligné samedi pour la première fois) et Robert Eberson, on peut estimer qu’il a été entendu. Sauf que tous ces grands noms n’ont pas participé à la préparation estivale, sont arrivés au compte-goutte et ne sont pas encore complètement intégrés. D’où un manque évident de collectif sur le terrain. Ce que pointe Galthié. «Ce n’est pas la faute des nouveaux si on perd. Ils sont bons, mais ils doivent être bons collectivement». Les nouveaux, justement, seront tous alignés à Toulon. Une bonne nouvelle qui laisse cependant Galthié songeur quant à l’homogénéité de son équipe.
Ranger, comme un symbole
«On est confronté à un travail particulier à l’heure actuelle, à savoir l’intégration de nouveaux joueurs, qui ne facilite pas notre saison», dit Galthié. Comme si cela ne suffisait pas, le MHR a fait face à des blessures très handicapantes, dont celle du capitaine Fulgence Ouedraogo, touché à une épaule avec le XV de France. Bref, le MHR est toujours en plein chantier et perd du temps sur ses concurrents directs. Le problème avec les chantiers, c’est qu’on ne sait jamais quand ils s’achèvent.
Source: lequipe.fr
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1 Commentaire
« Résultat, il n’a toujours pas marqué en trois rencontres et il n’a pas impressionné non plus. »
Ok, ils s’attendaient à quoi ? Au Messie ?
Sivivatu, il a fait quoi sa première saison ? Transparent et pourtant, maintenant, on sait que c’est l’ailier le plus dangereux du TOP 14. On le savait tous, il fallait juste lui laisser le temps.
Rokocoko, pareil !
Laissons lui le temps et il en surprendra plus d’un, c’est clair et net.