Mort de Medhi Narjissi : Un échange sous haute tension devant le juge !
Mort de Medhi Narjissi : Un échange sous haute tension devant le juge !
Le mercredi 25 juin 2025 à 23:56 par David Demri
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L’enquête judiciaire sur la disparition tragique de Medhi Narjissi, jeune joueur du Stade Toulousain décédé en Afrique du Sud au mois d’août dernier, a franchi une étape clé ce mardi 24 juin.
Deux anciens membres de l’encadrement des moins de 18 ans ont été confrontés par la justice afin de tenter de lever le voile sur les circonstances exactes de ce drame.
Un échange sous haute tension devant le juge
Pendant près de quatre heures, Stéphane Cambos et Robin Ladauge se sont retrouvés face à face dans le bureau du juge d’instruction d’Agen, comme l’explique le journal régional La Dépêche.
Ce jour-là, à Dias Beach, une plage réputée pour ses courants dangereux, Medhi Narjissi, 17 ans, a perdu la vie lors d’une séance de récupération en mer organisée dans le cadre d’un stage de préparation.
Une sortie en mer au cœur de la discorde
La confrontation visait à démêler les responsabilités autour de cette sortie fatale.
Selon Stéphane Cambos, ex-manager de la sélection, il n’aurait jamais validé l’activité ni même été présent. Il affirme s’y être opposé dès la réunion préparatoire et pointe du doigt son collègue. « Je n’ai ni validé ni encadré cette sortie », a-t-il déclaré, accusant Robin Ladauge, alors préparateur physique, de l’avoir organisée seul malgré les risques.
De son côté, Robin Ladauge dément tout manquement et affirme que les précautions avaient été prises. Il soutient que Cambos était informé de la tenue de la séance. « La sécurité était assurée », insiste-t-il, niant toute forme d’improvisation.
Des récits contradictoires depuis le début
Les divergences entre les deux hommes ne datent pas de cette confrontation.
Comme le rappelle La Dépêche, lors de précédentes auditions menées par la Fédération française de rugby et le ministère concerné, leurs déclarations avaient déjà révélé une profonde fracture. L’un comme l’autre campent sur des versions irréconciliables.
Les mises en examen successives – le 16 mai pour Robin Ladauge, puis le 2 juin pour Stéphane Cambos – n’ont fait qu’accentuer les tensions autour de ce dossier ultra-sensible.
L’instruction se poursuit. Le juge devra désormais déterminer si cette tragédie aurait pu être évitée et, surtout, qui aurait dû empêcher qu’un jeune rugbyman perde la vie sur une plage étrangère.
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3 Commentaires
Qui va payer ? Judiciairement et financièrement ?
Et Grill en fin politicard de gauche » responsable mais pas coupable « . La bonne blague.
comment des personnes d’encadrement ( au niveau national s’il vous plait ) peuvent elles avoir fait le choix de cette plage effectivement dangereuse ..
Sa dangerosité dument indiquée par panneau on ne peut plus explicite !
Comment dans ces conditions avoir laissé ces jeunes joueurs s’aventurer individuellement sans le moindre équipement et sans fixer de limites dans cette partie d’océan avec son « palmarés » bien connu de noyades !!
comment déceler la plus petite parcelle de sérieux pour cet encadrement sachant que pour couronner le tout ses éléments tentent de se blanchir avec le trop fameux : » ce n’est pas moi , c’est l’autre « , sans aucune décence ….
Ce petit monde n’inspire que le mépris …mais quand prendra t’on le taureau par les cornes pour virer tous ces incapables et les incapables qui pérorent sous les ors de la république ….justice doit être rendue ; impartiale et sans concession ..