En 2018, l’EPCR avait publié un communiqué pour annoncer sanctionner le président Toulonnais Mourad Boudjellal d’une amende de 75 000 euros pour « des propos qui, entre autres démontraient un comportement homophobe, et faisaient preuve de discrimination, insultaient différents groupes et jetaient le discrédit sur le rugby par des attaques, des critiques et des paroles dénigrantes envers l’EPCR ».

Cette affaire faisait suite aux propos jugés homophobes balancés par le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud à un joueur Italien lors d’un match de Coupe d’Europe.

Le président Mourad Boudjellal avait pris la défense de son joueur et avait recadré les dirigeants de l’EPCR.

Mourad Boudjellal n’a jamais accepté que l’EPCR le fasse passer pour un homophobe. Il avait ainsi décidé de porter plainte contre la société organisatrice de la Coupe d’Europe.

Le quotidien régional Var-matin nous informe que l’audience a eu lieu ce mercredi.

A la barre du tribunal, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a expliqué que la déclaration de l’EPCR faite à son encontre le poursuit de partout. Il demande réparation. Extrait:

« Ce qu’a fait l’EPCR, ça me poursuit. Partout où je vais je me demande s’il n’y a pas quelqu’un qui pense que je suis homophobe. Je me suis toujours battu pour échapper à la discrimination. Contrairement à ces gens de l’EPCR, moi je sais ce que c’est la discrimination. Ils ont tapé là où ça fait mal, c’est pour ça que j’ai décidé d’arrêter avec le monde du rugby. Je suis venu vous demander de réparer mon honneur, je ne suis pas homophobe. »

Var-matin précise que la décision du tribunal sera dévoilée au mois de février.