Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans les colonnes de L’équipe à l’issue de la défaite du RCT contre le Racing 92, dimanche après-midi à Colombes.

Le patron Varois pensait que son équipe allait prendre une rafale lorsque le score était déjà de 10 à 00 après cinq minutes de jeu. Extrait:

« A 10 – 00, j’ai cru qu’on allait prendre la rafale. Puis à la mi-temps, comme on était revenus de loin, je me suis dit que finalement, c’était possible de gagner. Maintenant, j’ai retrouvé la motivation. Cette défaite, c’est quand même un épiphénomène dans ma vie. Ce qui était anormal, c’était de remporter la Coupe d’Europe trois fois d’affilée. Je vais passer la soirée tranquillement à Paris, pas avec l’équipe, puis travailler avec Diego Dominguez pour voir ce que l’on peut corriger pour la saison prochaine. Celle-là, elle appartient à Bernard. »

A l’issue de la rencontre, il est aller féliciter son homologue Francilien. Il précise être à 100% derrière le Racing. Extrait:

« Je suis allé féliciter Jacky Lorenzetti dans le vestiaire. Si c’était sympa ? Moi je l’étais, mais j’étais dans le rôle du perdant, c’est normal. On sera à fond derrière le Racing. C’est l’intérêt de tous les clubs français qu’ils soient champions d’Europe. Économiquement, c’est mieux. Le Racing nous a battus à la loyale, à lui de prendre le relais. Mais il ne faut surtout pas qu’il croit avoir gagner la Coupe d’Europe. »

Suite à cette défaite, Mourad Boudjellal ne veut pas accabler ses joueurs. Il souhaite laisser la parole à Bernard Laporte qui vit ses dernières semaines au RCT. Extrait:

« On n’a pas su marquer vers la 55ème minute, quand on a eu une forte période de domination. Je me disais: si on marque un essai maintenant, c’est plié. Mais j’ai décidé de ne pas parler à mes joueurs jusqu’à la fin de la saison. Ce sont les derniers mois de Bernard Laporte avec nous, donc ils lui appartiennent. »

Pour conclure, il explique qu’il était dans la tribune avec les remplaçants lorsque le Racing a passé la pénalité de la gagne. Extrait:

« J’étais assis au milieu des remplaçants, en tribune, et quand j’ai vu qu’ils nous dominaient dans les dernières minutes, j’ai pensé qu’ils auraient la pénalité de la gagne. Même si Machenaud a raté la première, je savais que ça reviendrait car on ne s’en sortait pas. Mais je n’ai pas l’impression d’être mort ce soir. »