L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans les colonnes du quotidien régional Var-matin pour évoquer son confinement, dans sa villa à Carqueiranne.

Ce-dernier avoue faire partie de ces gens qui ont énormément acheté de vivres pour faire des provisions pour préparer le confinement. Extrait:

« J’ai été élevé par une grande-mère Arménienne qui a connu la guerre. Ses placards étaient pleins au cas où. Alors oui, j’ai fait partie de ces abrutis qui ont suracheté, avec trois caddies remplis. Et puis si j’en ai trop à la sortie de la crise, je pourrai toujours faire du marché noir ! »

L’ex-patron du XV de la Rade raconte ensuite son quotidien. Il ne veut pas se plaindre car il possède une grande villa. Extrait:

« Hier, j’étais à Disneyland. Je me suis gavé. Il n’y avait personne. Mon pass VIP ne m’a servi à rien. Non, je suis  la maison et je ne me plains pas. Elle est grand. J’ai une piscine, un terrain de boules, une salle de sport… Je cours pour perdre du poids, je regarde des documentaires pour ma culture générale. Je mate aussi des films sur la pandémie. Je me repasse en boucle des déclarations de Castaner et je visionne même les « Faites entrer l’accusé. Ah oui, j’ai failli oublier les classiques de Hitchckok comme Psychose, La mort aux trousses. »

Pour l’heure, Mourad Boudjellal rappelle que la priorité absolue est la santé des gens. Il aide d’ailleurs sa maman à qui il a interdit de sortir. Extrait:

« Ce qui prime aujourd’hui, c’est la santé des gens. Je ne sors que pour ma mère de 87 ans, pour lui faire ses courses. Je lui ai interdit de mettre le nez dehors ! »

Pour conclure, Mourad Boudjellal peste contre ceux qui ne respectent pas le confinement avec des comportements inexcusables. Extrait:

« J’ai vu des comportements inexcusables. Or, il faut se discipliner car ce n’est que le début. On constate bien qu’aujourd’hui on est passé de l’autre côté de la société de surconsommation. Qu’on a basculé dans un autre monde. »