Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans les colonnes du quotidien L’équipe suite à la courte victoire de ses joueurs contre le Stade-Français Paris, ce dimanche après-midi au Stade Mayol à l’occasion de la quinzième journée du Top 14.

Le patron du RCT délivre ses émotions au moment où le RCT décroche la victoire, dans les derniers instants de jeu. Extrait:

« Pour moi, c’était perdu, et ce n’était pas immérité. On avait perdu contre plus fort que nous. Et en deux minutes, il s’est passé un truc surnaturel. Il s’est passé ce dont vous rêvez sans trop y croire. Je rêvais que le Stade Français rate la réception du coup d’envoi… Lorsque Carbonel rate la transformation, je me dis que c’est pour que l’histoire soit plus belle que le match nul. Quand Filipo Nakosi tape à suivre, j’ai peur que le ballon sorte en touche. C’est une grosse émotion et même si j’en ai connu d’autres, on ne s’en lasse pas. Ces derniers temps, on n’a pas beaucoup reçu. »

Dans le vestiaire, le président Varois ne s’est pas mis en avant et n’a pas lancé le Pilou-Pilou comme il a l’habitude de le faire après les victoires. Il a laissé les jeunes s’en charger. Extrait:

« J’y étais, mais j’ai laissé faire les minots. Ils le méritaient. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal explique croire encore au top 6 même si ça s’annonce compliqué. Extrait:

« Je ne dis pas que nous serons dans les six premiers, mais ça nous donne le droit de rêver. La remontada ? On est toujours là. C’est juste une bonne chose avant d’aller à Agen. »