Mourad Boudjellal remballe ceux qui se positionnent contre « Altrad » sur le maillot des Bleus

Mourad Boudjellal remballe ceux qui se positionnent contre « Altrad » sur le maillot des Bleus

17 décembre 2017 - 17:22

2 Commentaires

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Si l’avenir incertain de Guy Novès monopolise l’attention, le sponsoring du maillot du XV de France va encore faire beaucoup parler dans les jours à venir. Le groupe Altrad peut-il vraiment être choisi ? Si c’était le cas, la situation pourrait devenir explosive.

C’est l’autre dossier chaud du moment à Marcoussis. Car si l’avenir incertain de Guy Novès animera copieusement les jours à venir au siège de la Fédération française de rugby, le maillot du XV de France devrait également faire beaucoup parler. Le point pourrait être évoqué, ce lundi, au comité directeur anticipé de la FFR. Si c’est le cas, une communication de Serge Simon devrait alors en dire plus lors du point 6 de l’ordre du jour intitulé « marketing et communication » avec dix minutes de questions d’actualité.

Mais vu le contexte chargé concernant le XV de France, il faudra peut-être attendre le 26 janvier et le prochain comité directeur, a priori maintenu, pour que Bernard Laporte et son équipe dévoilent l’identité du sponsor de la tunique des Bleus. Evidemment, un nom revient en boucle : celui de Mohed Altrad. Déjà partenaire maillot depuis le mois de mars en soutien de la candidature de France 2023, le patron de Montpellier et du groupe éponyme serait bien le seul à avoir répondu à l’appel d’offres lancé par la FFR. Aucun partenaire majeur (Société Générale, GMF, Orange, Adidas, BMW) ne s’est en effet positionné.

Et voir à nouveau le nom d’Altrad apparaître sur le maillot de l’équipe de France, après tout ce qui a dit et écrit sur « l’affaire Laporte » ces derniers mois, inquiète. Beaucoup craignent un nouveau conflit d’intérêt potentiel. « Je crois que tout le monde a répondu à la question, nous a affirmé le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti. Le problème est : existe-t-il un conflit d’intérêt ? Est-ce qu’une entreprise qui donne d’un côté et qui est impliquée dans le championnat, géré par la personne à qui elle donne, présente les symptômes du conflit d’intérêt ? La question elle est là, elle a été posée. Les pouvoirs publics y ont répondu puisqu’une enquête a été lancée. Au-delà des maladresses, il faut que l’on règle le problème de fond. C’est sur la table, la Ligue a posé la question au comité d’éthique. Et il va répondre. »

Le Top 14 contre Altrad sur le maillot, sauf Boudjellal

Selon nos informations, le comité d’éthique et de déontologie du rugby français, saisi par la Ligue Nationale de Rugby, entendra de nouveaux interlocuteurs et communiquera mi-janvier sur ce dossier. Soit quelques jours avant le comité directeur de la FFR, organisé seulement une semaine avant le premier match du Tournoi des VI Nations contre l’Irlande. Le dossier pourrait être explosif si la Fédération opte pour Altrad.

« Cela va partir en vrille » nous dit-on clairement. Les opposants à Bernard Laporte et les clubs suivent le dossier de très près et ne conçoivent pas ce nouveau partenariat sauf si… Mohed Altrad quitte la présidence de Montpellier. Ce qui parait bien sûr peu probable en l’état. Car ce qui dérange le plus, c’est la double casquette du milliardaire français à la tête d’un groupe de 22 000 employés, qui pèse 2,4 milliards d’euros à travers le monde. Le personnage détonne dans le rugby français. Ses soutiens, clairement, sont de plus en plus rares. Mourad Boudjellal fait partie de ceux-là malgré tout. Le patron du RCT ne comprend pas ces polémiques.

 

Et selon lui, si Altrad est prêt à payer la somme demandée sur six ans (60 millions d’euros au total du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2023), la FFR ne doit pas hésiter. « Je vous rappelle que ce n’est pas Mohed Altrad qui veut acheter le maillot de l’équipe de France, c’est le groupe Altrad, explique Mourad Boudjellal à RMC Sport. Le groupe Altrad, c’est 40 000 personnes. C’est une entité morale qui est aussi respectable que tous les autres groupes. Si demain, Renault ou Michelin prenait le maillot de l’équipe de France, on ne dirait pas c’est Monsieur Renault ou Michelin. Pourquoi on n’arrive pas à intégrer cette entreprise comme une entité morale ? Ceux qui ne sont pas d’accord, je leur propose une chose : qu’ils se cotisent et qu’ils marquent « Nous », si ça leur fait plaisir. Mais pour l’instant, Mohed Altrad, à travers son groupe, est d’accord pour que le groupe Altrad figure sur le maillot de l’équipe de France. S’il n’y a pas d’autre candidat, je ne vois pas pourquoi on s’en priverait… »

Source: rmcsport.com

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2 Commentaires

  1. BUBU 17 décembre 2017 at 17h- Répondre

    Pas faux

  2. dagobert71 17 décembre 2017 at 18h- Répondre

    On a bien vu avec l’histoire de la commission de discipline FFR/MHR . La confusion des genres n’est pas saine . Ne prenons pas de risque de suspicion . Pas d’Altrad sur le maillot . Pas plus de cafés Merling ou autres entreprises d’un président du TOP14