Comme révélé ce lundi, le Rugby Club Toulonnais a remporté son procès face à l’URSSAF. L’organisme de recouvrement des cotisations demandait le redressement des paiements de droit à l’image pour les années 2010, 2011 et 2012.

Au total, l’URSSAF réclamait au club Varois une somme de 700 000 euros. En remportant la bataille juridique, Mourad Boudjellal voit donc cette ardoise s’effacer.

Interrogé dans les colonnes de L’équipe, le président du RCT explique que le modèle économique du club est enfin reconnu. Extrait:

« C’est la reconnaissance du modèle économique du RCT. Lorsque nos joueurs touchent un pourcentage sur la vente de produits, c’est sur un truc qui existe, à la différence de clubs qui versent des droits à l’image contre rien, uniquement pour éviter de payer des charges sociales. Quand Bryan Habana touche un pourcentage sur la vente d’un tee-shirt, cela n’a rien à voir avec le salaire du joueur Habana. Avec son image, j’exploite le passé qu’il s’est créé avant d’arriver à Toulon. Pour nous, c’est une victoire totale. On avait provisionné 700 000 euros. Tout est annulé. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal affirme que Toulon a besoin de trois ou quatre stars par saison pour que le modèle économique du club perdure. Extrait:

« Alors que tout le monde répète que la star, c’est l’équipe, je dis au contraire qu’il nous faut trois ou quatre joueurs stars par saison pour faire vivre notre économie. »