Mourad Boudjellal a assuré vendredi, dans un entretien accordé à Infosport+, que rien n’était encore fait avec Diego Dominguez. Le président du RCT a même brouillé les cartes en indiquant qu’il ne pourrait refuser à Jonny Wilkinson la possibilité de devenir entraîneur.

Mourad Boudjellal aime brouiller les cartes. Le président de Toulon l’a encore fait vendredi dans un entretien accordé à Infosport+. Au lendemain des révélations de L’Equipe, qui indiquait jeudi que le boss du RCT avait choisi Diego Dominguez pour succéder à Bernard Laporte au poste de manager général en 2016, Boudjellal a calmé le jeu. Tout en faisant l’éloge de l’ancien ouvreur international argentin du Stade français.

« Je pense que c’est quelqu’un qui a toutes les qualités pour devenir un très grand entraineur et qui deviendra peut-être le plus grand des entraineurs. Maintenant, il n’est pas encore au RCT, malgré ce qui peut être annoncé à droite à gauche. Il fait partie de différents candidats et nous déciderons en fonction, d’abord de son choix à lui, et puis des autres, et on décidera de qui entrainera le RCT après Bernard Laporte… Dans l’hypothèse où Bernard Laporte s’en va, parce qu’avec ce lascar, on n’est jamais sûr de rien. »

En première position sur la short-list établie par Boudjellal, Dominguez pourrait être doublé par un challenger inattendu. Même si celui-ci ne s’est pas encore déclaré candidat pour le poste. « A Toulon, il y a une autre problématique. On a un joueur blond qui, s’il lève le doigt, sera exaucé de tout ce qu’il souhaite. Tout ce qui se fait à Toulon, cela dépend d’abord des bons vœux de sa majesté Sir Jonny Wilkinson. Il est évident que si demain Sir Jonny Wilkinson vient me voir et me dit qu’il veut entrainer le RCT, je ne peux rien lui refuser. » Si on se rappelle que Boudjellal a travaillé dans l’univers de la bande-dessinée avant d’investir dans le rugby, on comprend mieux son amour du suspense.

Source: rugby365.fr