Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur la défaite de son équipe contre le Stade-Français, en demi-finale du Top 14.

Il avoue avoir été déçu car il espérait un nouveau doublé. Extrait:

« J’étais déçu car j’espérais de nouveau faire le doublé même si je savais bien que l’on ne serait pas champions de France et d’Europe éternellement. Un pas en arrière, c’est un pas d’élan pour mieux sauter. »

Concernant cette nouvelle saison, il s’attend à une première partie difficile puis à une seconde plus abordable. Extrait:

« Mon état d’esprit est à double face car il y a deux saisons en une. La première, pendant le Mondial, nous amène dans l’inconnu. Cela peut être le grand trou. La seconde apporte plus de garanties. Mais comment aurons-nous passé la première étape ? »

Questionné sur son envie, Mourad Boudjellal explique vouloir montrer qu’il sait se reconstruire. Selon lui, la faim est toujours présente au RCT. Extrait:

« Mon souci est de montrer que je sais me reconstruire et me régénérer. C’est dans ce genre de moments que l’on sait si l’on est encore bon ou si l’on est cuit. Quand les gens choisissent de venir, le premier argument est toujours le même : c’est de gagner et d’ajouter des titres au palmarès. La faim est toujours présente. »

Par ailleurs, il affirme que la campagne d’abonnement ne s’est pas trop mal passée, mais ne dévoile aucun chiffre pour le moment. Extrait:

« Chaque année, c’est ma première interrogation : les gens ne seront-ils pas lassés ? C’est une vraie crainte car le club vit sur une économie réelle. Apparemment, la magie opère encore. La campagne d’abonnement et le partenariat ne se sont pas trop mal passés. »

Pour conclure, il explique que le club de rugby qui fait rêver actuellement est bien le Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« Demandez à n’importe qui en Australie et en Afrique du Sud quel est le meilleur club au monde, ils répondront Toulon. C’est le club qui fait rêver. C’est une marque. »