Ce dimanche après-midi, le demi-de-mêlée Ben White devrait être titulaire avec le Rugby Club Toulonnais, à l’occasion du match contre Edimbourg comptant pour la première journée de la Champions Cup.

Interrogé via Var-matin, ce-dernier explique espérer réellement s’imposer contre l’équipe Ecossaise. Extrait : 

« Si on perd, ça risque d’être compliqué pour moi lorsque je retournerai en équipe nationale. »

Il évoque les conditions de ce match. Extrait:

« C’est juste derrière Murrayfield. La tribune y est très proche de la pelouse. Et, dans ce stade, il y a toujours beaucoup de vent. L’occupation du terrain sera déterminante. »

Dans la foulée, il indique connaitre très bien Edimbourg, depuis tout petit. Extrait:

« On y allait très souvent pour le Nouvel An. Avec mon père, on visitait aussi beaucoup les sites historiques : le château d’Édimbourg, les catacombes, le village de Glencoe, la ville d’Aberdeen… C’était tellement cool ! L’Écosse a des lacs, des montagnes, des plages et des endroits incroyables. Puis, si vous aimez le golf, il y a les meilleurs parcours de la planète (sourire) ! »

Un temps, Ben White a hésité entre jouer pour l’Angleterre ou pour l’Ecosse, lui qui est né en Angleterre. Il a finalement tranché en faveur de l’Ecosse. Extrait:

« Honnêtement, je pense que mon père a toujours voulu que je joue pour l’Écosse. Quand j’étais petit, il y avait un programme qui s’appelait Scottish Exiles. C’était réservé aux joueurs qui évoluaient à l’étranger, mais étaient qualifiés pour représenter l’Écosse. Je faisais ça quand j’avais 14, 15 ou 16 ans. Je pourrais d’ailleurs retrouver des photos de moi avec les tenues écossaises chez les jeunes. »

Il précise ne pas du tout avoir hésité au moment où le sélectionneur de l’Ecosse, Greg Townsend l’a contacté pour jouer. Extrait:

« Quand Gregor m’a appelé pour me proposer de représenter le XV du Chardon, il m’a suffi de cinq secondes pour dire : “J’en suis”. C’est ce que je voulais et je crois que c’est la meilleure décision que j’ai pu prendre dans ma vie. Jamais je ne regarderai en arrière. Ce que je vis à Toulon avec les supporters, je vis la même chose en Écosse. Quand j’entre sur la pelouse et que j’entends les cornemuses, j’ai la chair de poule. Plus le temps passe, plus je ressens la connexion avec ce peuple. Je me vois comme Écossais, il n’y a pas de débat.

Mon père et ma famille sont comblés. J’aimerais que mon grand-père soit encore là pour me voir fouler la pelouse de Murrayfield. Je ne sais pas s’il m’en aurait cru capable, pour être honnête. Mais, à chaque fois que je joue là-bas, je pense à lui. »