Avant la réception de Bayonne, l’entraîneur adjoint de l’UBB, Noël McNamara, s’est présenté en conférence de presse.

Le technicien irlandais a insisté sur la bataille du jeu au sol, les conditions de travail rendues difficiles par la pluie à Bordeaux, mais aussi sur le retour capital de Maxime Lucu, véritable chef d’orchestre du jeu girondin. Propos rapportés par Midi Olympique.

Le retour de Maxime Lucu est un soulagement pour le staff bordelais affirme Noel McNamara. Extrait :

« C’est notre capitaine. J’ai souvent dit qu’il est le rythme cardiaque de notre jeu offensif. Mais en son absence, on a pu voir Matthieu Jalibert prendre davantage de leadership, idem pour Martin Page-Relo qu’on n’avait pas prévu de faire jouer les sept premiers matchs. Nous avons aussi un jeune joueur, Valentin Hutteau, qui a lancé sa carrière à l’âge de 18 ans. Tout ça fut le côté positif de cette absence. Mais quand on voit un joueur avec le niveau, l’intelligence et la mentalité de Max Lucu… Oui, on s’est dit qu’il nous a manqué quelque chose. Mais nous avons aussi récupéré des joueurs comme Rohan Janse Van Rensburg, Ben Tameifuna, Arthur Retière et bientôt j’espère Romain Buros. Ceci dit, Max n’est peut-être pas la solution à tout, mais c’est vrai, il est très important pour nous. »

Lucu devrait enchaîner face à Bayonne, avant potentiellement d’affronter l’Afrique du Sud avec les Bleus. McNamara ne doute pas de sa capacité à relever le défi. Extrait :

« Oui, pour moi, il faut deux choses pour jouer contre les Boks, l’intelligence et l’état d’esprit. Et Max a les deux. Si on regarde la préparation physique qu’il a suivie depuis deux mois, on voit qu’il a bossé, bossé et encore bossé. Il faut voir ce que ça va donner en match. On verra ce que ça va donner contre Bayonne, mais franchement, j’ai peu de doutes. »

Sur le plan défensif et stratégique, McNamara rappelle à quel point Lucu est un atout unique. Extrait :

« Oui, Max est l’un des meilleurs demis de mêlée du monde du point de vue de la défense. Il peut faire douze à quinze plaquages par rencontre, tous les numéros 9 ne font pas ça. À ça, j’ajoute sa longueur de coup de pied, sur les sorties de camp par exemple, ce qui peut faire de grosses différences. Une touche sur notre ligne des dix mètres ou sur celle de l’adversaire, ce n’est pas la même chose. Ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas fait du bon boulot, mais lui, apporte quelque chose d’un peu différent. On a fait une bonne semaine d’entraînement et il était avec nous pendant cette semaine. Peut-être aura-t-il besoin d’un peu de temps pour retrouver le bon rythme, mais il a le plan de jeu de l’UBB imprimé dans sa tête. »