Vendredi soir (20h50), Toulon va affronter le Racing-Metro au stade Mayol. Benjamin Noirot va donc retrouver son ancien club avec qui il a peu joué la saison dernière. Néanmoins, le talonneur Toulonnais explique dans les colonnes de La Provence être passé à autre chose : « Pour moi, la page est tournée. Là-bas, j’ai juste laissé quelques amis… mais pas sur le terrain et ceux-là le savent. J’ai passé quatre années au Racing-Metro. Si j’ai été épanoui lors des trois premières saisons, la dernière fut plus compliquée avec l’arrivée de Szarzewski. Je n’avais pas trop d’explications par rapport à ce choix et cela a été très difficile pour moi. J’ai donc décidé de partir, prendre une autre direction pour espérer avoir davantage de temps de jeu et ainsi m’exprimer à nouveau. De toute façon, pour en avoir parlé avec le président Lorenzetti, le club ne souhaitait pas me garder plus d’une saison et cela ne m’intéressait pas. »

L’ancien joueur Francilien explique pourquoi il a choisi de rejoindre le RCT : « Toulon a été une superbe opportunité. J’ai opté pour le RCT car c’est une équipe très compétitive. Même si celle du Racing-Metro l’est également, je voulais changer de climat. »

A Toulon, Noirot va devoir faire face à une rude concurrence : « Dans n’importe quel club, il n’y a jamais rien écrit d’avance. Ici, on n’est pas à l’abri qu’un joueur arrive soudainement. Quoi qu’il en soit, j’ai à cœur de jouer le plus de temps possible. Là, j’ai vraiment envie d’accomplir une saison pleine. En fait, c’est comme si que j’avais 18 ans et que j’avais tout à prouver. A mon âge, je ne suis pas rassasié, d’autant que je suis un éternel insatisfait. »

Au cours des matchs amicaux, il a découvert l’ambiance de Mayol et la traditionnelle descente du bus au milieu des supporters : « J’aime cette ambiance et j’adore ce contact. Juste avant d’entrer dans le stade et les vestiaires, tous ces gens, tout ces enfants aussi, nous transmettent leur enthousiasme et leur envie. On se nourrit de leurs chants et de leurs sourires. Cela nous permet de charger les batteries. Ce sont des passionnés et c’est le seul endroit où l’on peut vivre cela. Waouh ! »