Le calme n’aura pas duré longtemps autour du Biarritz Olympique.

Selon les informations de Sud Ouest, l’Autorité de régulation du rugby (A2R) a constaté un nouveau problème dans les finances du club lors d’une visite à Aguilera le 14 novembre. Et ce couac pourrait bien coûter cher au BO.

Un écart budgétaire qui interroge

En comparant les comptes prévisionnels envoyés fin mai et les résultats définitifs arrêtés au 30 octobre, l’A2R aurait relevé une différence d’environ 600 000 €. Une somme importante, bien supérieure au « moins d’un demi-million » concédé début octobre par le président Cyril Arrosteguy.

Cette dérive financière ne fait qu’alimenter les inquiétudes déjà présentes dans les rangs du gendarme financier. Contacté, le dirigeant biarrot n’a pas souhaité réagir.

Des antécédents récents qui n’aident pas

Le BO était déjà dans une situation délicate après les tensions liées à la garantie exigée à Pierre-Édouard Stérin. Versée en retard, la moitié de la première tranche (450 000 €) avait d’abord été rendue au milliardaire, avant que l’A2R n’oblige le club à la déposer de nouveau.

Pour Dominique Debreyer, patron de la commission de contrôle, cette accumulation de signaux ne trompe pas :

« Il y a un ensemble de choses. Quand on descend dans des clubs à cette époque de l’année, c’est qu’il y a des problèmes. »

S’il ne confirme ni n’infirme le chiffre des 600 000 €, il reconnaît que la situation doit être éclaircie.

Biarritz a pourtant trouvé un nouvel investisseur

Tout n’est pas sombre pour autant. Le club a validé l’entrée au capital de Jérémy Erlich, à hauteur d’un million d’euros, ce qui a permis de reconstituer ses réserves. Un argument que le BO mettra évidemment en avant si une procédure disciplinaire est ouverte.

Vers une convocation devant la commission de discipline

Au vu des éléments, une convocation devant l’A2R semble désormais très probable. Le BO saura d’ici le milieu de semaine s’il doit s’expliquer. Pour rappel, le club reste sous la menace de perdre ses deux points de sursis, voire davantage en cas de nouvelles sanctions.