À seulement 32 ans, Paul Willemse a dit stop. Usé par une succession de commotions, le deuxième ligne du MHR et du XV de France a annoncé la fin de sa carrière professionnelle.

Mais le colosse n’a pas tardé à rebondir : il s’est déjà trouvé un nouveau défi, en rejoignant le staff du RC Nîmois (Nationale 2).

Le 5 octobre 2024, face au Stade français, Willemse disputait son dernier match.

Sorti après six minutes seulement, victime d’une nouvelle commotion, il a compris que son corps disait stop comme il le confiait à Midi Olympique en début de semaine. Extrait :

« Sur la fin, les commotions étaient à chaque fois plus agressives et je tombais KO bien plus facilement qu’à mes débuts, nous expliquait-il au moment d’annoncer son choix d’arrêter. Sur ce dernier match, je porte le ballon, prends un petit coup d’épaule sur la mâchoire et tout de suite, ça me fait dormir… »

S’il a refermé le chapitre de sa carrière de joueur, l’ancien international (32 sélections, vainqueur du Grand Chelem 2022) n’a pas dit adieu au rugby.

Cet été, il a intégré le staff du RC Nîmois, en charge des avants aux côtés de Jérôme Sabbia, Guillaume Aguilar et Pierre Tacchella.

Le club l’a officialisé avec enthousiasme sur ses réseaux sociaux. Extrait :

« Un renfort de poids rejoint notre staff Nationale 2 ! Paul apporte depuis le mois de juillet toute son expertise auprès du jeu de nos avants. Le Rugby Club Nîmois est très fier de pouvoir bénéficier de tout ce que va apporter Paul Willemse au sein du club. »

À Nîmes, Willemse mettra à profit son vécu au plus haut niveau : un Bouclier de Brennus décroché avec Montpellier en 2022, une Coupe du monde jouée en 2023 et des années passées à batailler dans le Top 14.

Les premiers résultats sont prometteurs : deux victoires en deux matchs, et une première place provisoire dans leur poule de Nationale 2. Prochain test, un déplacement périlleux à Genève pour défier le Servette Rugby Club.

Paul Willemse n’a peut-être plus de crampons, mais son empreinte reste bien ancrée sur les terrains. Désormais, c’est sur le banc qu’il compte peser.