Il n’a que 19 ans, mais déjà les louanges pleuvent.

Dans le podcast Crunch diffusé sur L’équipe, Mathieu Bastareaud, aujourd’hui team manager du RCT, n’a pas hésité à souligner le potentiel exceptionnel d’un jeune trois-quarts centre formé au club : Oliver Cowie.

Il s’est montré très élogieux envers le jeune joueur Toulonnais : 

« J’ai eu la chance de l’entraîner en Crabos. À la base, il a une formation de 10, mais je pensais qu’il finirait centre. Il me faisait un peu penser à Owen Farrell dans son morphotype, avec de bonnes mains, et fort du pied gauche et du pied droit. C’est impressionnant, c’est un super jeune », salue l’ex-international tricolore.

Des débuts prometteurs en Top 14

Arrivé au RC Toulon en 2020, Oliver Cowie n’est pas encore un joueur de l’effectif professionnel du RCT, mais ses premières apparitions n’ont pas échappé aux observateurs avertis. Il a fait ses débuts en Top 14 en décembre, lors d’un déplacement périlleux à Bordeaux-Bègles (21-17), avant d’être titulaire à Castres en mars, dans un contexte loin d’être facile.

« Juste avant le match, je lui avais dit que c’était un sacré baptême du feu… Et puis, il a joué complètement libéré, il s’est envoyé et c’est une belle promesse pour l’avenir », ajoute Bastareaud, visiblement conquis.

Un Bleuet déjà suivi de près

Né en France de parents britanniques, Cowie a choisi de porter les couleurs tricolores. Il s’est illustré avec l’équipe de France U20, notamment durant le Tournoi des Six Nations 2025, remporté par les Bleuets. Une performance qui a confirmé tout son potentiel à l’échelle internationale.

 Une pause forcée, mais un avenir grand ouvert

Malheureusement, sa première saison avec les pros s’est terminée prématurément à cause d’une blessure à la cheville contractée lors d’un match disputé avec les Espoirs, contre l’USAP, au Stade Mayol. Un coup dur, mais rien qui ne semble freiner les espoirs placés en lui.

Oliver Cowie, discret mais déjà décisif, s’annonce comme l’un des jeunes visages à suivre de très près dans les saisons à venir.