Olivier Azam: « Mickaël Ivaldi et J-C Orioli se respectent et se craignent »

Olivier Azam: « Mickaël Ivaldi et J-C Orioli se respectent et se craignent »

Le vendredi 20 décembre 2013 à 19:07 par David Demri

2 Commentaires

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TOULON_AZAM_070611Ce samedi après-midi lors du match entre Toulon et Montpellier, ce sera l’occasion pour les deux talonneurs Jean-Charles Orioli et Mickaël Ivaldi de se retrouver, mais cette fois-ci opposés l’un à l’autre.

Interrogé par le Midi Olympique du jour, l’ancien entraîneur des avants Toulonnais, Olivier Azam explique que les deux joueurs se respectent et se craignent même s’ils ne sont pas particulièrement amis. Ils n’ont jamais cessé d’être en compétition lorsqu’ils évoluaient encore tous les deux au RCT, la saison dernière. Extrait:

« Ils ne sont certes pas des amis mais, ils ont le plus profond respect pour l’un pour l’autre. Ils se respectent et se craignent. Mika et Jean-Charles étaient constamment en compétition. En train de s’évaluer l’un avec l’autre. À la musculation, lors des séances de course de côtes au Mourillon. Le vainqueur toisait souvent du regard l’autre, mais je dois dire aussi qu’il n’y avait jamais un mot au-dessus de l’autre. Pour moi, leur rivalité les a tirés vers le haut.

Désormais entraîneur de Lyon en Pro D2, Olivier Azam avoue avoir pris énormément de plaisir à entraîner les deux talonneurs, deux futurs grands selon lui. Extrait:

« J’ai pris énormément de plaisir à les entraîner tous les deux. Ils savaient mettre leur antagonisme de côté. Cela n’a jamais rejailli aux entraînements. Je suis très heureux de ce qu’ils leur arrivent cette saison. Tous deux sont titulaires en Top 14. Ils font partis des futurs grands de ce poste. Quelque chose me dit qu’ils n’ont pas fini d’être concurrents… »

Enfin, Olivier Azam explique que Sébastien Bruno était le mentor de Mickaël Ivaldi, à l’inverse de Jean-Charles Orioli qui n’en faisait pas un modèle. Extrait:

« Seb, c’était le mentor de Mickaël alors que Jean-Charles ne le prenait pas en modèle. Du coup, Ivaldi et Bruno ont pas mal échangé et prouvé que deux talonneurs d’un même club pouvaient être amis. »

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2 Commentaires

  1. San Nari 20 décembre 2013 at 20h- Répondre

    faudrait pas qu’à 30 ans on dise encore « ce sont des futurs grands ».

  2. Ptit-jaune 21 décembre 2013 at 11h- Répondre

    L’un avait des valeurs, l’autre moins… Tant mieux pour le club d’avoir formé deux jeunes de ce talent. Mais triste de voir qu’en terme d’harmonie du groupe on se soit séparé de Micka. D’autant plus qu’Orioli se laisse vivre depuis. L’humilité y est peut-être pour quelque chose.