Mourad Boudjellal, le président toulonnais, dit que vous avez réussi à le convaincre en une seule entrevue. Que lui avez-vous dit ?

Olivier AZAM: Je lui ai simplement fait part de la façon dont je vois le rugby, notamment grâce à mon expérience en Angleterre. Même si j’étais joueur, je participais beaucoup à la mise en place du jeu des avants à Gloucester, surtout dans les domaines de la mêlée et des ballons portés. Je mise beaucoup sur le travail, je suis pointilleux sur les détails, la discipline. Ce sont certainement des propos qui ont plu au président. Philippe Saint-André, qui me connaît bien, sait que ce sont des choses qui me tiennent à cœur. J’avais déjà rencontré Mourad Boudjellal il y a deux ans quand Philippe avait pris cette équipe en main. Le contact avait été bon mais j’avais voulu finir ma carrière de joueur à Gloucester, un club qui m’est cher.

Cela ne vous fait pas peur d’entraîner des hommes qui comptent cinquante sélections en équipes nationales ?

O.A: Ce n’est pas quelque chose que j’appréhende. Je vois ça comme une opportunité. C’est une chance. C’est plus facile de travailler avec des joueurs d’une telle qualité. Il faut créer une entente dans le groupe. C’est important pour les avants. Il ne faut pas des individualités mais un paquet qui avance ensemble. Je ne fais pas la somme des individualités.

Vous avez signé un contrat d’un an plus une année en option. Quel est l’objectif fixé pour activer l’année supplémentaire ?

O.A: Il n’y en a pas. Philippe et le président m’ont offert une belle marque de confiance en me donnant l’opportunité d’entraîner. C’est normal de débuter avec un contrat de courte durée. C’est à moi de prouver et de leur rendre cette confiance. Je crois en mes capacités, je crois en ce groupe et en ce club. Il n’y a pas de raison pour que cela ne marche pas.