Owen Farrell mérite-t-il réellement son retour chez les Lions Britanniques ? Une polémique éclate !
Owen Farrell mérite-t-il réellement son retour chez les Lions Britanniques ? Une polémique éclate !
Le mardi 22 juillet 2025 à 23:29 par David Demri
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Rentré aux Saracens après une parenthèse compliquée au Racing 92, Owen Farrell pensait souffler.
Puis, le 3 juillet, son père Andy Farrell (boss de la tournée des Lions britanniques & irlandais) l’a rappelé en urgence pour remplacer Elliot Daly, bras fracturé. L’ouvreur-centre de 33 ans (112 sélections) a accepté… en plein parcours de golf.
Depuis, le débat enfle comme l’explique L’équipe.
Venu en pompier, placé sous projecteurs
Sélectionné malgré deux mois sans jouer (dernier match : 4 mai), Farrell a aussitôt alimenté les soupçons de piston. Les réseaux se sont enflammés — « Merci papa » revenait souvent — un flot qu’il a qualifié de « poison ».
Vie de tournée, chambre partagée & reprise graduelle
Discret dans le groupe, il a d’abord été remplaçant lors de la large victoire 48‑0 face à une sélection composite australo‑néo‑zélandaise. En stage, il a partagé sa chambre avec Henry Pollock : « fascinant, absolument fascinant ! Il n’a aucun respect pour le passé de quiconque », a souri Farrell.
Capitaine surprise à Melbourne
Changement de ton : Andy Farrell l’a titularisé et nommé capitaine pour affronter les First Nations & Pasifika XV (succès laborieux 24‑19), 20e match sous la tunique des Lions. Accusations de népotisme immédiates. L’adjoint Simon Easterby a répliqué : « Vous regardez l’équipe et l’expérience qu’il a dans ce domaine et il apparaît clairement pourquoi il est le capitaine ».
Performance solide, hiérarchie intacte ?
Aligné au centre (12), Farrell a tenu 80 minutes, offert deux ballons d’essai (Jamie Osborne, Duhan Van der Merwe), sans renverser la table. La question demeure : peut‑il se glisser derrière Finn Russell / Fin Smith à l’ouverture, ou concurrencer Sione Tuipulotu / Bundee Aki au centre pour la suite de la tournée ?
Porte entrouverte avec l’Angleterre
Son retour aux Saracens le rend de nouveau sélectionnable. Farrell laisse planer le suspense : « Il faut continuer à performer et si je suis moi-même, je verrai ce qui se passe ». À 33 ans, il cite volontiers Johnny Sexton, parti à 38… Le feuilleton d’automne est lancé.
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Merci papa !
Il n’y a pas que son pére qui le fait jouer parce que ça fait 3 ans qu’il ne met plus un pied devant l’autre , ce qui n’a pas empêché le Racing de le recruter avec un gros contrat.
Pour ceux qui ont vu le match des Lions. Je pense qu’on peut dire qu’il a plus que réussi sont match !