Oyonnax euphorique après sa victoire contre Toulon
Oyonnax euphorique après sa victoire contre Toulon
Le dimanche 29 septembre 2013 à 17:16 par David Demri
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L’USO, vainqueur de Toulon, samedi, (25-22), entend poursuivre son beau début de saison en allant chercher des points à l’extérieur. Dès samedi, à Montpellier ?
Ils n’en reviennent pas eux-mêmes. L’Argentin Benjamin Urdapilleta, l’ouvreur international d’Oyonnax, lâche : «Par rapport à la composition de l’équipe toulonnaise faite de nombreuses étoiles(Mitchell, Bastareaud, Giteau, Wilkinson, Rossouw, Masoe, Ali Williams, Botha, Hayman, Sheridan),cette victoire est, pour nous, une belle victoire.» L’entraîneur Christophe Urios, tout d’un gourou, le look, le timbre de voix, le vocabulaire, avait «dit aux joueurs que pour remporter ce match, ils devaient faire un match de légende.» Avec cette victoire «nous avons continué à marquer notre territoire.» Mais surtout, «ce groupe m’a bluffé dans le jeu et dans sa capacité à réagir.»
Après la courte défaite à domicile contre le Stade Français, samedi dernier (15-16), les Oyonnaxiens, le moral en berne, ont vécu une semaine difficile. «Nous étions tellement déçus que nous avons eu du mal à rebondir», confirme le deuxième-ligne Thibault Lassalle, avant d’ajouter : «Au regard de l’entame face à Toulon, nous avons vite su que cela serait compliqué aujourd’hui. Mais malgré la blessure de «Flo» (Florian Denos, épaule droite luxée), nous avons su rester dans le match en conservant nos ballons.»
Après la blessure de Joe El Abd en début de saison, Oyonnax perd une deuxième fois son capitaine, Florian Denos. «C’est pourquoi je retiendrai la solidarité des garçons. Ils ont subi beaucoup de pression, d’impacts, mais malgré tout, ils ont su garder la tête froide. Pour moi, ce match fut le match de l’amitié sincère», savoure le coach Urios. «Nous avons la victoire que nous souhaitions, ajoute l’ailier Silvère Tian. Et pourtant, Toulon avait mis face à nous une équipe pour gagner.»
Oyonnax, onzième au classement (quatre victoires et quatre défaites), commence à regarder l’avenir sereinement. Et pas seulement de façon comptable. «Nous devons désormais envisager notre déplacement à Montpellier, note Urios. Car samedi, nous avons aussi montré que nous sommes capables de rivaliser et que nous avons notre place dans ce championnat.» Pour Thibault Lassalle, «la force de ce groupe est de vite rebasculer sur le match d’après». Ce que Silvère Tian confirme : «Nous aimerions élever notre niveau de jeu à l’extérieur.»
Mais ça n’est pas simple. Battus au Bayonne (39-11), au Racing-Métro (22-9), à Bordeaux (35-10), l’USO se déplacera à Montpellier, samedi prochain (18h30). Rien d’une sinécure. «A l’extérieur, on sait très bien que pour ramener des points, il faut être capable de mettre davantage de contenu, d’ingrédients et d’intensité physique,» avoue Christophe Urios, lucide.
Mais Oyonnax, qui ne dispose pas d’un effectif pléthorique, demande beaucoup à ses joueurs cadres, très sollicités lors des matches à domicile. Jenneker, Ma’Afu, Ursache, Figuerola, Urdapilleta, Aguillon et Tian pourraient être du voyage dans l’Hérault, avant la coupure européenne. Pour viser le bonus défensif. Car pour les exploits, Oyonnax devra encore pour un temps se contenter de Charles-Mathon.
Source: lequipe.fr
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«Nous devons désormais envisager notre déplacement à Montpellier », note Urios.
Quelle pipe cet Urios, non mais!! 😛
EN TOP14 il y a un monde entre jouer a la maison a et l’extérieur.
SOn equipe a defendu comme des morts de faim car il jouait devant leur puplic et a profiter des fautes betes de Toulon.
Sinon en mêlé/ en touche dans le jeu ils ont rien montré 😥
Chez le MHR et apres 4 h. de bus ils vont vite dechanter :-/
Bravo oyo…
ils ont fait leur match et pi c’est tout…