Pascal Papé se dit très inquiet pour le Stade-Français Paris et une relégation en Pro D2
Pascal Papé se dit très inquiet pour le Stade-Français Paris et une relégation en Pro D2
Le vendredi 9 mai 2025 à 16:15 par David Demri
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À l’approche du déplacement crucial du Stade Français à Perpignan, Pascal Papé, ancien capitaine emblématique du club parisien, livre une analyse sans détour de la situation actuelle.
Lucide, l’ancien deuxième ligne n’arrive pas à comprendre comment une équipe demi-finaliste du Top 14 l’an dernier peut se retrouver à flirter avec la zone rouge cette saison.
L’ancien international Français s’est confié sans langue de bois via Midi Olympique.
« Je ne suis pas rassuré », confie-t-il, évoquant un groupe dont il doute qu’il soit armé pour jouer le maintien.
Papé déplore l’absence de révolte collective, regrettant qu’aucune voix ne se soit levée. Extrait:
« Ce qui m’interpelle, c’est que je ne vois pas de révolte, de rébellion au Stade français. Pour l’instant, personne ne s’est levé pour dire : « Stop, on va remettre les choses à leur place. » Mais bon… »
Il s’interroge également : « Cette culture de la rébellion, propre à l’ADN du club, existe-t-elle encore aujourd’hui ? » Car selon lui, le Stade Français est un club à part, capable de renaître dans les moments les plus critiques, comme en 2017 après l’épisode de la tentative de fusion avec le Racing 92, ou encore en 2016, après une saison compliquée suivie d’un sacre en Challenge Cup.
Il compte sur certains joueurs pour redresser le club. Extrait:
« Ce club, il est spécial, différent. Et j’ose imaginer que des anciens tels Paul Gabrillagues, Ryan Chapuis ou Julien Delbouis, tous biberonnés à la culture parisienne, ont encore cette fibre-là. (Il marque une pause) Alors, ce n’est pas mort, non… Ce n’est pas possible autrement… Paris, c’est un club d’écorchés vifs. Il faut qu’il s’y passe toujours quelque chose pour que les joueurs soient sans arrêt sur le qui-vive, en alerte. «
Pour autant, l’ancien international reste attaché à l’histoire et à la singularité du club, qu’il qualifie de « spécial » et de « poudrière », où il faut toujours qu’il se passe quelque chose. Il croit encore en la fibre des anciens du club comme Gabrillagues ou Chapuis pour raviver cette identité.
Interrogé sur l’ambiance du stade Aimé-Giral, Papé salue l’impact du public perpignanais, un véritable « seizième homme », tout en estimant que l’atmosphère plus détendue à Paris peut être bénéfique pour aborder ce type de match à haute pression. Extrait:
« Perpignan, c’est spécial… Le public y est bouillant. Cette ambiance, cette hostilité et la bronca des supporters font partie du patrimoine de notre sport. Là-bas, le mot seizième homme a un sens : jouer à Aimé-Giral quand on défend les couleurs de l’Usap, c’est une immense plus-value. »
Bien qu’occupé samedi par un match capital avec les espoirs de Bourgoin, Papé n’en perdra pas une miette : « Au coup de sifflet final, j’allumerai certainement ma télé, oui… »
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les parisiens en PRO 2 !