Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Duncan Paia’aua est le joueur le plus utilisé par le club Varois depuis le début de la saison.

Commotionné lors du match contre Clermont il y a quelques semaines, il a été contraint de déclarer forfait contre Bordeaux-Bègles, samedi dernier à Mayol. Mais il sera apte pour défier le Castres Olympique à Pierre Fabre, samedi à l’occasion de la dernière journée de la phase régulière du Top 14.

Interrogé dans les colonnes du journal régional Var-matin, le manager Toulonnais Patrice Collazo a indiqué avoir déjà essayé de le faire venir lorsqu’il entrainait encore La Rochelle. Extrait:

« J’avais déjà essayé de le faire venir lorsque j’étais à La Rochelle, mais il était en passe de devenir international. Il avait pris la décision de rester un peu. »

Il apprécie énormément les qualités de son joueur qu’il compare d’ailleurs à Matt Giteau ou encore James O’Connor. Extrait:

« Il est dans un registre assez complet: rude en défense et très bon techniquement en attaque. À Toulon, c’était un profil que nous n’avions pas vraiment. À une époque, il y avait des joueurs comme ça avec des Matt Giteau, James O’Connor… des garçons surdoués techniquement et capables d’occuper plusieurs postes. »

Il ne manque pas d’énumérer toutes les qualités de Duncan Paia’aua. Extrait:

« C’est surtout techniquement qu’il est précieux. C’est un joueur très fin, alors qu’il peut être très rugueux au contact en défense. Mais il sent le rugby, s’adapte. Il joue beaucoup les duels, il attaque souvent les épaules faibles pour passer derrière la défense. Il est aussi capable d’aller taper puisqu’il aime ça aussi. Il a bon jeu sans ballon et cette capacité à se retrouver dans un espace ou de décaler un partenaire. »

Selon le manager Toulonnais, le joueur Australien est surtout un polyvalent ouvreur – centre, même s’il a également effectué de bonnes prestation au poste d’arrière. Extrait:

« Au départ, je pense que c’est un 10-12, même si par sa capacité à jouer sans ballon, à s’écarter sur les prises de balle et à se mettre dans les espaces, il peut évoluer en 13. En 12, il est plus dans la transmission. Plus il est distributeur, c’est-à-dire un peu éloigné la stratégie, plus il est utile à l’équipe. Quand il a joué à l’arrière, je me souviens notamment au Stade français, il a fait de grosses performances, car il a un peu plus de vision. »

Pour conclure, Patrice Collazo a évoqué l’indiscipline de l’Australien qui écopé régulièrement de cartons jaunes pour des plaquages trop haut. Extrait:

« Il a été formé au treize et une technique de plaquage assez haute. Même s’il n’a pas un physique imposant, il est facile dans le contact. C’est aussi une question d’adaptation à la règle.«