Le manager du Racing 92, Patrice Collazo s’est présenté en conférence de presse, dimanche soir, à l’issue de la défaite de ses joueurs concédée contre le Rugby Club Toulonnais.

Ce-dernier s’est montré un brin agacé en conférence de presse.

Il n’a pas hésité à manier l’ironie pour évoquer la belle victoire Toulonnaise, laissant croire que l’arbitrage a été en faveur du RCT ce dimanche soir.

Lorsque le journaliste lui demande s’il peste contre l’arbitrage, Patrice Collazo rétropédale immédiatement.

A lire ci-dessous :

« On est revenu plusieurs fois dans le match, on a eu un essai refusé, derrière on a pris un essai… Mais je vais retenir la réaction de la deuxième mi-temps et la prestation de Toulon qui a été solide. Il faut les féliciter ce soir. Les joueurs de Toulon doivent être bons… Nous, on devait faire beaucoup alors que Toulon devait faire très peu, notamment sur la première mi-temps. La deuxième mi-temps est un peu plus conforme. C’est ce qui me dérange. Mais il n’y a pas à discuter. Quand ils sont entrés dans les 22 mètres ils ont marqué, donc c’est qu’ils ont dû être bons.

Je n’en veux à personne ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. J’en veux en premier à nous mêmes. Donc n’interprète pas mes propos. J’en veux à nous mêmes sur notre première mi-temps. On joue chez nous, on a beaucoup de turnovers, on fait des crochets, des passes sans avancer alors qu’il faut inverser la pression. Sur 40 minutes, on fait 38 minutes chez nous. La seule séquence chez eux on marque un bel essai construit. Mais les breaks sur 70 mètres… On aurait pu espérer autre chose mais on part de trop loin. Mais je n’en veux à personne, surtout pas à l’arbitre. Ce serait trop facile. On ne cherche pas d’excuse. »

Lorsque le journaliste lui indique qu’il a aligné une grosse équipe à Mayol, Patrice Collazo balaye la question. Extrait:

« Pourquoi une grosse équipe ? C’est une équipe du Racing 92, tout simplement. Tous les week-ends ont change 8 ou 9 mecs. On fonctionne comme ça depuis le début de la saison. On ne fait pas tourner pour faire tourner. On aligne toujours la meilleure équipe du moment en fonction de la stratégie que l’on veut. Il n’y a pas de grosse ou de petite équipe du Racing. Si on commence déjà à faire des impasses… Il n’y a pas de petite et grosse équipe ni de dynamique cassée. Mais ce soir, il nous a manqué des choses. »

Il conclut en évoquant la titularisation de Charles Ollivon en seconde ligne. Extrait:

« Ollivon en deuxième ligne ? Tu lui demanderas ce que je lui ai dit il y a cinq ans quand je l’ai fait jouer deuxième ligne, il te répondra. »