Patrice Collazo : « Quand on voit leur ligne de trois-quarts… »

Patrice Collazo : « Quand on voit leur ligne de trois-quarts… »

10 octobre 2020 - 12:56

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Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse ce jeudi midi pour évoquer le match à venir contre Montpellier, samedi soir au Stade Mayol.

Le coach Varois rappelle que le MHR a régulièrement posé problème au RCT à Mayol, ces dernières saisons. Extrait:

« Il ne faut pas résumer l’équipe de Montpellier à un paquet d’avants. Quand on voit leur ligne de trois-quarts, il y a eu des recrues, ça a changé de profil derrière et c’est beaucoup plus axé sur la vitesse et le déplacement. Par le passé, c’était un peu plus lourd. Et c’est une équipe qui nous pose régulièrement des problèmes à la maison, depuis deux ou trois ans. J’espère que l’on aura un peu de mémoire aussi. »

Le technicien du RCT évoque ensuite une certaine usure de son groupe autour du protocole mis en place par la LNR en cette période de crise sanitaire. Extrait:

« On a joué que quatre ou cinq matches, mais il y a une usure autour de tout ce protocole. On a l’impression que l’on a commencé la saison il y a huit mois mais on a fait que quatre matches. Mais je ne veux pas que l’on se cache derrière cela. La vie est suffisamment compliquée pour beaucoup de gens. Nous, on se doit de jouer et de continuer de faire de vivre le truc. Puis on a des échéances qui sont importantes avec des matches de haut-niveau à jouer. Donc je ne veux pas que l’on se retranche derrière cela. »

Pour conclure, Patrice Collazo explique qu’il ne sert à rien de regarder le classement tant celui-ci est totalement tronqué. Extrait:

« Le classement, il ne faut pas le regarder car il y a des équipes qui ont déjà deux matches en moins et bientôt trois. Mais on ne sait jamais si on pourra jouer car après un test, si ça se trouve on nous enlève la moitié de notre effectif. Si ça se trouve l’équipe contre qui on doit jouer le week-end elle ne peut pas se présenter. En fait, c’est du au jour le jour. On n’est pas sûr à 100% de jouer le week-end. On doit passer le test et on n’est jamais sûr d’avoir tout le monde à 100% et on n’est pas sûr d’avoir l’équipe d’en face non plus. On a aussi la contrainte sanitaire de la Coupe d’Europe qui est encore plus rigide que le Top 14 donc depuis trois semaines, en terme d’organisation, c’est tendu. »

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  1. Pierre83690 10 octobre 2020 à 14h- Répondre

    Je ressens exactement le même sentiment que Collazo. Je suis prof de judo dans trois clubs et là je suis complètement en bout de course avec mes élèves. Ça sature grave, ils en peuvent plus les pauvres. Le sport est avant tout un plaisir et le plaisir de la pratique dans le cadre actuel il n’ y en a plus