Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est présenté en conférence de presse ce mercredi en fin d’après-midi pour évoquer le match à venir contre le SU Agen, programmé samedi après-midi au Stade Mayol.

Un journaliste l’a bien évidemment questionné sur les propos tenus par Fatima Savea, l’épouse de Julian Savea, à l’issue de la lourde défaite du Rugby Club Toulonnais contre le Stade-Français.

Le coach Varois n’a pas souhaité alimenter cette polémique. Il affirme pouvoir gérer les joueurs mais pas leur famille. Selon lui, il s’agit d’un faux problème même si ces propos peuvent porter à confusion.

Aussi, Patrice Collazo explique que Julian Savea ne doit pas s’inquiéter: il va très prochainement toucher de nombreux ballons. Extrait:

« Je maîtrise déjà les joueurs, mais je ne peux pas maîtriser leur femme, leurs enfants, leur père, leur mère et leurs tantes. Mais c’est un faux problème pour moi. C’est un problème d’interprétation. Quand on le prend comme ça, on peut l’interpréter de plusieurs façons. Dans la situation où nous sommes, c’est la plus mauvaise des façons qui est choisie. Après… il ne faut même pas en tenir compte. Le joueur est suffisamment grand. Il a suffisamment d’expérience et il ne va pas se mettre en porte à faux. Pour moi, ce sont de faux problèmes. Mais dans la situation actuelle de l’équipe, effectivement ça peut prêter à confusion. Pour moi, il n’y a pas un début d’incendie. Il y a que dalle. Que chacun reste à sa place et que les gens arrêtent d’alimenter. Le tweet est parti et ensuite ça continue d’alimenter derrière. On va faire quoi ? On va mettre la pression au joueur et le siffler quand il va entrer sur la pelouse de Mayol ? Il faut arrêter. Le joueur est sur le terrain et il a fait un match solide à Paris. Il a été présent. Il faut lui laisser le temps de prendre ses marques. Des ballons, il va en toucher, il ne faut pas qu’il s’inquiète. Dans le rugby que j’ai envie de faire, c’est prévu qu’il touche des ballons. Et je suis convaincu qu’il nous fera gagner des matches. Il faut plutôt l’aider à s’intégrer au lieu de s’arrêter sur ce genre de connerie. »