Ce jeudi midi, le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est présenté en conférence de presse pour évoquer le match à venir contre Montpellier, programmé dimanche après-midi à l’occasion de la quatrième journée de la Coupe d’Europe.

Le coach Varois est également revenu sur la victoire bonifiée de ses joueurs à Mayol. Extrait:

« Quand on défend bien pendant 78 minutes dans un match… mis à part une minute en première mi-temps où on a inventé une défense en touche que je n’avais jamais vu et qui n’existe d’ailleurs même pas. Mais c’est bien, ça prouve que l’on est capable de lancer des choses. Le tout c’est que ça ne se retourne pas contre nous. »

Le technicien Toulonnais regrette bien évidemment les deux dernières minutes du match où ses joueurs ont encaissé deux essais coup sur coup. Extrait:

« Pour les deux dernières minutes c’est dommage. Quand on voit l’intensité que nous avons mis en défense pendant tout le match, ça gâche un peu. Mais on n’aura rien d’un coup. On va passer par toutes les phases. Il y a eu des choses intéressantes en attaque, il y a eu beaucoup d’envie, il y a eu beaucoup d’intensité, les joueurs ont pris beaucoup de plaisir. Mais il nous a manqué trois minutes. Trois minutes, ça fait 28 points. Quand vous prenez 28 points en trois minutes, ça veut dire qu’il faut en marquer 30 pour gagner. Et quand on voit comment il faut qu’on s’emploie pour gagner les matches… attention ! Si on donne beaucoup, après il faut marquer beaucoup. C’est un peu contraignant surtout que ce sont des choses que l’on peut éviter. »

Pour conclure, il détaille précisément ce qui n’a pas fonctionné sur les essais encaissés contre Montpellier. Extrait:

« Au-delà de la qualité des joueurs de Montpellier, sur une mêlée on passe au travers complet alors qu’on a un décalage de 60 mètres à jouer. Finalement on joue dans un couloir de trois mètres où il y a deux défenseurs contre un attaquant. Il y a aussi la sortie au pied où on est trois joueurs à converger vers le ballon, il y a un rebond et on se prend un essai. Puis la relance en mode cascadeur de Louis Carbonel. Sur le coup, il s’est confondu avec Josua Tuisova. Donc on pouvait éviter tout cela. »