Paul Alo-Emile : « Quand Louis Carbonel a pris le ballon… »

Paul Alo-Emile : « Quand Louis Carbonel a pris le ballon… »

Le samedi 11 octobre 2025 à 20:38 par David Demri

5 Commentaires

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Héros discret du succès arraché par le Stade Français face à La Rochelle (26-24), Paul Alo-Emile a une nouvelle fois incarné la puissance du pack parisien.

Au cœur d’une mêlée qui a offert la pénalité de la gagne à Louis Carbonel, le pilier droit de 33 ans revient sur cette victoire au courage, symbole d’un club retrouvé.

« À Paris, il y a une culture de la mêlée »

Auteur d’une fin de match monumentale, Alo-Emile savoure le travail collectif accompli devant via Midi Olympique :

« À Paris, il y a une culture de la mêlée. Le travail, ça commence à payer. Et puis, c’est bien d’avoir des nouveaux joueurs comme Thierry Païva qui s’imprègnent de cette culture. Je suis aussi très fier de voir un mec comme Giorgi Melikidze qui progresse très fort. On est sur le bon chemin. »

Une mêlée redevenue dominatrice, symbole de la solidité retrouvée du club de la capitale.

« Oui, j’ai eu peur »

Dominateurs durant une grande partie de la rencontre, les Parisiens ont pourtant bien failli tout perdre dans les dernières minutes.

« Oui, vraiment. Avec l’histoire de ce club, il peut tout se passer. Parfois, on gagne à la fin, parfois on perd. J’ai donc eu peur. Mais quand Louis Carbonel a pris le ballon, j’ai compris qu’il allait réussir la pénalité de la gagne. On avait fait le boulot devant, je savais qu’on pouvait sortir de ce match très fier de l’effort que nous venions de faire sur cette dernière mêlée. »

Une ultime action où la mêlée parisienne, symbole du renouveau de l’équipe, a encore parlé fort.

« On doit encore grandir »

Malgré la victoire, Alo-Emile reste lucide :

« Ça fait du bien de gagner un match comme ça, notamment au regard de la qualité et la densité de cette équipe de La Rochelle. C’est quand même une très belle équipe. Maintenant, on a besoin de rectifier quelques petits détails : la discipline, les rucks… Surtout les rucks d’ailleurs, parce qu’on en a beaucoup, et aujourd’hui tout n’a pas été parfait. Les Rochelais ont mis beaucoup de pression dans ce secteur de jeu. On doit donc encore grandir. On ne peut pas être complètement satisfait. Tout le monde le sait : une saison de Top 14, c’est très long. On doit continuer de travailler tout en humilité. C’est le plus important. »

« Personne n’est intouchable »

Toujours exigeant, le capitaine parisien ne s’exclut pas de l’autocritique :

« On doit être moins indisciplinés. Moi-même, j’ai fait beaucoup de fautes en deuxième mi-temps, quand je suis rentré. Le match parfait n’existe pas. Mais on doit faire attention à ça et continuer d’apprendre, même à mon âge. Personne n’est intouchable. Restons humbles. »

Une déclaration à l’image de l’homme et du groupe qu’il incarne : travailleur, soudé et déterminé à replacer le Stade Français au sommet.

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5 Commentaires

  1. RCTOP 11 octobre 2025 at 20h- Répondre

    Bravo Louis ! Dommage que tu sois pas revenu chez nous.

  2. Les2tours 11 octobre 2025 at 22h- Répondre

    Un très petit La Rochelle…

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    • Lolo1963 11 octobre 2025 at 23h- Répondre

      On verra si le petit La Rochelle ne gagne pas à Toulon au match retard ?

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      • Raffidinfluence 12 octobre 2025 at 05h- Répondre

        Tu ne peux paw gagner un match à l’extérieur sans mêlée. Il nous manque nos deux piliers titulaires droits internationaux et notre seul deuxième ligne qui cale tout. Donc c logique. J’aurais fait rentrer de nouveau Boudehent sur la dernière mêlée mais on ne va pas récrire l’histoire.

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        • Les2tours 12 octobre 2025 at 15h- Répondre

          Lolo@ tu enlèves les internationaux comme Wardi, Bourgarit, Jegou , Alldritt, Le Garrec, Boudehent et tu imagines le match …