Paul Boudehent contraint de changer de poste !

Paul Boudehent contraint de changer de poste !

Le vendredi 5 septembre 2025 à 10:22 par David Demri

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Samedi soir à Chaban-Delmas (21h05), La Rochelle se présentera diminuée face à l’UBB.

Privés de nombreux cadres de leur pack, les Maritimes pourraient s’appuyer sur un joueur capable de dépanner plusieurs postes : Paul Boudehent.

Un pack décimé

Uini Atonio ne rejouera pas avant la fin de l’année, Reda Wardi soigne un mollet, tout comme Ulupano Seuteni et Jack Nowell, Ultan Dillane se remet d’une opération, Will Skelton observe une période de repos et Joel Sclavi dispute le Rugby Championship avec les Pumas.

Résultat : le staff rochelais devra lancer une série de jeunes piliers comme Louis Keziah Penverne (22 ans), Alexandre Kaddouri (21), Karl Sorin (22) ou encore Gaël Galván (20).

Pas de quoi affoler Jules Favre : « J’ai une entière confiance dans tous ceux qui seront sur le terrain. »

Même son de cloche pour Sébastien Boboul : « Ils ont déjà beaucoup de vécu en Top 14 et auront hâte de montrer qu’ils peuvent remplacer les pointures que sont Uini et Reda. »

Boudehent, le flanker qui devient deuxième ligne

Dans ce contexte, et selon Sud-Ouest, Paul Boudehent (19 sélections) devrait une nouvelle fois être décalé en deuxième ligne, comme ce fut le cas lors du match de préparation contre Pau.

Un repositionnement que son entourage salue, à commencer par son ami Jules Favre :

« Je pense que ça ne lui déplaît pas tant que ça. Il s’occupe des touches, il a pris du poids, ça lui donne un profil très intéressant. »

Même Kane Douglas, qui a déjà connu ce rôle hybride, est convaincu :

« Il finira sa carrière n°4 ou n°5… ça dépend s’il abuse des barbecues », plaisante l’Australien.

Un joueur hybride, déjà dans le viseur des Bleus

Pour le staff rochelais, mais aussi pour celui de l’équipe de France, Boudehent incarne le profil moderne. « En conquête, c’est un sauteur, un bon pousseur en mêlée. Il nous apporte sa puissance, c’est un athlète capable de porter le ballon et de défendre », souligne Boboul. « Il peut jouer deuxième ligne comme troisième ligne. C’est un joueur hybride, et c’est important d’avoir les meilleurs sur le terrain. »

À 25 ans, l’international continue donc de franchir les paliers. Reste à savoir quel numéro il portera samedi soir à Bordeaux.

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