Paul Boudehent : « J’ai pris ma crosse et lui ai collé en pleine tête »

Paul Boudehent : « J’ai pris ma crosse et lui ai collé en pleine tête »

Le jeudi 6 novembre 2025 à 12:24 par David Demri

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Le troisième ligne du Stade Rochelais, Paul Boudehent s’est longuement confié via Midi Olympique, à l’approche du match contre l’Afrique du Sud, programmé samedi au Stade de France.

Il explique ne pas être issu d’une famille de rugbyman.

Il indique avoir débuté le rugby à l’âge de 10 ans. Extrait:

C’est mon père qui fut à l’initiative de tout ça. Il a démarré à 36 ans après avoir toujours pratiqué le judo. Derrière ça, mon frère et mon cousin ont embrayé. Moi, j’ai alors voulu faire comme les grands. J’avais dix ans quand j’ai touché mon premier ballon ovale.

J’ai grandi à Angers, qui n’est pas vraiment une ville de rugby. Après avoir longtemps pratiqué le hockey-sur-glace, j’ai donc débuté dans le seul club de la ville, le SCO (Fédérale 3). J’y passe d’ailleurs régulièrement : ça me booste. Je trouve dingue comme les mômes de l’école de rugby, les cadets, les juniors, les entraîneurs et les dirigeants se retrouvent tous dans la même salle pour discuter, manger un bout, boire un coup pour les plus grands. Il n’y a ni séparation ni hiérarchie et c’est ce que je trouve fantastique, dans les clubs amateurs et notamment le mien. Ce club-house, c’est un endroit où on se sent bien.

Il affirme ne pas regarder de match de rugby à la télévision. Extrait:

Je ne regardais pas le rugby quand j’étais gamin et je ne le regarde toujours pas. En revanche, j’adorais regarder les matchs du dimanche matin de mon père avec mon frangin (Pierre, le trois-quart centre de Vannes, N.D.L.R.). Au bout de dix minutes, on arrêtait de le suivre et on courait dans tous les sens autour du terrain de la Baumette.

Il précise ne s’être jamais battu au rugby. En revanche, au hockey, il a déjà échangé des coups. Extrait:

Au rugby, non. Mais au hockey, oui ! Un jour, mon vis-à-vis m’avait méchamment poussé contre la balustrade lors de l’action précédente et j’ai alors décidé de me venger : j’ai pris ma crosse et lui ai collé en pleine tête. Derrière ça, on s’est battus tous les deux, les parents du mec sont descendus sur la patinoire… Mon père hurlait en tribunes, ça a pris des proportions pas possibles…

Il affirme ne jamais avoir eu d’idole. Extrait:

Non, je n’ai pas grandi en me disant que je voulais ressembler à untel ou untel. En revanche, je me souviens d’un jour où un journaliste qui commentait le Pro D2 est passé nous voir au club. Pour nous, ce type était un dieu vivant. Nous qui étions délaissés par le rugby professionnel, on avait l’impression de vivre un truc de fou.

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