Aligné au poste de deuxième ligne contre l’Union Bordeaux-Bègles lors de la première journée du Top 14, le Rochelais Paul Boudehent pourrait de nouveau être utilisé à ce poste pour le match contre Clermont, programmé ce week-end.

Le troisième ligne international Français s’est confié via Sud-Ouest.

Ce-dernier confirme être en mesure de jouer à de nombreux postes, même au poste de premier centre. Extrait:

« Ma chance, c’est que j’ai tellement bougé, tout le temps, qu’aujourd’hui, je peux jouer 4, 5, 6, 7, 8, voire 12 – même si ça fait quand même quelque temps que je n’ai pas joué trois-quarts. C’est devenu une habitude de changer donc jouer 2e ou 3e ligne, c’est pareil. »

Il concède cependant que, selon les postes, les efforts sont différents. Extrait:

« Les efforts sont complètement différents. Tu peux courir beaucoup plus en 3e ligne, parce que tu fais beaucoup moins de petites tâches. En 2e ligne, tu es plus fatigué, tu as toujours la tête dans les rucks, tu es toujours en train de plaquer, de porter la balle, d’être au soutien : tu ne peux pas être sur tous les fronts, faire de grandes courses. Maintenant que j’ai fait un match en 4, quand je vois des mecs comme Thibaud Flament qui traversent le terrain tout le temps, je me demande d’où ils tirent leur énergie… »

Il indique cependant évoluer au poste de deuxième pour dépanner, en raison de certaines absences au sein du groupe. Extrait:

« Je ne pense pas réinventer le rugby ou faire des choses différentes. Et honnêtement, avec le 4 dans le dos, ça me va très bien de pas aller dans les couloirs (sourire). Ce n’est pas une volonté de ma part de jouer 2e ligne, je le fais parce que malheureusement, à ce poste-là, on a quelques problèmes (l’absence prolongée d’Ultan Dillane, et le retour tardif de Will Skelton, NDLR), mais ça me va très bien. »

Pour conclure, Paul Boudehent se dit conscient que la régularité est très important en Top 14. Extrait:

« Le premier truc qui me vient à l’esprit, c’est de me dire « ce n’est pas parce que tu as été bon hier que tu le seras aujourd’hui ou demain ». J’essaie de faire du mieux possible. De me dire que ce n’est que quatre-vingts minutes. Ta semaine est régulée par ce que tu as fait pendant quatre-vingts minutes. Si ça s’est super bien passé, tu passes une super semaine derrière ; si, malheureusement, ça ne s’est pas bien passé, tu passes une semaine pourrie. »