Le trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Paul Costes s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre Toulon, programmé samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Ce-dernier a expliqué s’attendre à un gros match, au Vélodrome, contre le RCT. Extrait:

Maintenant, on va se concentrer sur le championnat et sur Toulon ce week-end, qui est deux places derrière nous. Forcément, ce sera un gros match. Pour parler de leurs centres, ils sont évidemment très costauds, ce sont de très bons joueurs de rugby. Je vais me concentrer sur moi plutôt que sur eux, mais j’espère que ça va être un bon match.

On s’appuie sur l’équipe d’un point de vue technique. En un mois, ils n’auront pas tout changé, comme vous l’avez dit. Il y aura des similarités chez eux qu’on va retrouver ce week-end. Nous avons étudié ça de manière technique.

Concernant le côté hostile de la rencontre, il s’en amuse. Extrait:

Maintenant, tout le côté extrasportif et le statut de quart de finale, c’est quelque chose que les coachs ont balayé. Le public, c’est mieux parce que c’est à Marseille, il était assez volubile à Mayol. Mais, pour tout vous dire, je préfère qu’il y ait des supporters de l’OM que de Toulon à Marseille, parce qu’ils sont assez saignants.

Il explique comment Toulouse va tenter de renverser Toulon au Stade Vélodrome. Extrait:

Encore une fois, on va essayer de se concentrer sur la technique et ce qui fait la qualité de notre rugby. Ce n’est une surprise pour personne : ce qu’on aime, c’est jouer, tenter des coups, s’adapter à ce qu’on peut retrouver. Je pense qu’encore une fois, pour le bien de chacun, et encore plus si on veut gagner ce match face à un concurrent direct, il faudra qu’on mette en place le rugby qu’on aime et qu’on pratique depuis longtemps.

Il ne cache pas que la déception a été grande après la défaite concédée contre l’UBB, le week-end dernier, en demi-finale de la Champions Cup. Extrait:

Forcément, comme vous imaginez, après une demi-finale, quand on sort d’un doublé, l’objectif n’était pas là. Après, on juge la qualité d’un athlète à la façon dont il se relève, plutôt qu’à la façon dont il perd. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est quelqu’un de bien plus qualifié (rires). Mais je m’appuie sur cette phrase. Le groupe vit bien. On a gardé un peu cette amitié et cette bonne ambiance qui peut, j’espère, nous faire gagner encore des titres. C’est une bonne chose de repartir tout de suite au combat avec un gros match, plutôt que d’avoir deux semaines sans jouer. Là, il n’y a pas le choix, il faut revenir tout de suite.

C’est mieux que de partir en vacances, bien sûr. La semaine off de la finale va faire un peu mal à la tête, déjà. C’est beaucoup mieux d’enchaîner, encore plus un gros match face à un concurrent direct. On est tous très excités. Je pense que, pour le bien du groupe et le bien de chacun, on préfère jouer un gros match de rugby plutôt que de rester chez nous.

Pour conclure, Paul Costes évoque sa fin de saison avec le Stade-Toulousain, sur le plan personnel. Extrait:

Je me sens plutôt bien. Ce n’est pas une saison très facile, de par la concurrence, les blessures, mais ça ne fait qu’un an que je suis là. Je suis encore en train de découvrir certains aspects du monde professionnel, et encore plus du rugby. On va dire que plus je vis toutes les situations qui me sont données, mieux je saurai répondre.

Techniquement, c’est toujours les mêmes choses qu’il faut travailler. Se sentir libéré, prendre un maximum de plaisir sur le terrain. Je pense que le plaisir, c’est la force majeure. Essayer d’aller chercher du plaisir, je pense que c’est la quête de tout joueur. Ça paraît simple dit comme ça, mais franchement, quand on est dedans, avec toute la pression rugby, extra-rugby, on se rend compte que ce n’est pas si facile.