Le président de Perpignan Paul Goze a réussi son pari en remplissant le stade Montjuïc de Barcelone pour le quart de finale de H Cup contre Toulon. Il attend maintenant la victoire.

Paul Goze, vous rêviez de ce quart de finale à Barcelone…

Oui, je n’étais pas le seul à en rêver puisque cela fait plus de dix ans que le club avait pour ambition de jouer un match à Barcelone. Les circonstances de nos éliminations ne nous avaient pas permis de le faire. Nous avons pu réaliser cet objectif. Ce sera un jour historique pour le club, le rugby catalan et la Catalogne.

L’objectif sera désormais de ne pas gâcher ce rêve…

Quand on fait un match, a priori on veut le gagner. Celui-là en particulier. Contenu de l’engouement qu’il suscite, la seule issue que l’on espère est la victoire. Tout autre résultat serait une déception importante.

Pour que ce match soit historique, il faut la victoire…

Oui, c’est toujours mieux. L’histoire a été écrite par les vainqueurs. Il vaut mieux la victoire. Cela viendrait clôturer cette attente qui dure depuis plus de dix ans.

Le stade Montjuïc sera complet pour cette belle fête. N’est-ce pas votre première victoire ?

Quand on organise un quart de finale dans un stade de 54 000 personnes, le premier défi est de le remplir. Ce défi est réalisé car il ne reste que 200 places à vendre. C’était notre premier objectif. Maintenant, il reste à décrocher la victoire.

Etes-vous surpris de cet engouement populaire ?

Oui, car cet engouement va au-delà de ce que l’on connaissait pour les matchs de ces dernières années. On peut dire que c’est une surprise. Le stade de Barcelone se situe dans une région où le rugby n’est pas extrêmement populaire, c’est un grand succès de voir 15 000 personnes de Catalogne du sud.