Alors que Toulouse aborde ses deux derniers matchs de la saison régulière face à Lyon et Perpignan, Paul Graou s’est exprimé à Midi Olympique sur ses responsabilités accrues, les ambitions collectives et les petits ajustements nécessaires pour aborder sereinement la demi-finale du Top 14.

Depuis la blessure d’Antoine Dupont, Paul Graou a vu son rôle évoluer au sein du Stade Toulousain.

Désormais titulaire, il assume sans pression cette nouvelle responsabilité. Extrait :

« Je ne me suis pas vraiment organisé. Moi, je continue à jouer comme j’aime le faire. Il n’y a pas plus de pression que ça à se mettre. Même s’il est sûr que j’attaque des matchs importants, alors que l’année passée, je les finissais. Ça ne change finalement pas grand-chose, il faut juste se préparer en conséquence. »

Même si Toulouse est assuré de disputer une demi-finale, ces deux derniers matchs n’ont rien d’anodin aux yeux du joueur. Extrait :

« Facile à gérer, oui et non. Il n’y a pas d’enjeu au niveau du classement. Après, c’est juste pour nous. On va utiliser ces deux matchs pour travailler pour nous. On espère retrouver notre rugby, celui qui nous a fait défaut par moments face à l’équipe du Racing voici deux semaines. Donc on va essayer de retrouver notre jeu ainsi qu’un peu d’assurance avant d’attaquer la demi-finale. Donc, les deux rendez-vous vont nous servir de bons matchs de préparation avec ces grosses équipes que sont Lyon et Perpignan. »

Le record de points sur une saison (830) est à portée de main, un objectif secondaire mais stimulant pour Paul Graou. Extrait :

« Oui, même si avant le match on n’y pense pas forcément, mais après on est tous conscients qu’il y a des records à battre et on aime tous ça. Donc ça sera un plus, mais la première étape ça reste quand même la victoire. »

Enfin, Paul Graou insiste sur la nécessité d’ajuster quelques détails pour retrouver pleinement l’efficacité du jeu toulousain. Extrait :

« On n’a pas vraiment perdu notre rugby, il y a juste deux ou trois détails qui nous ont coûté des points face à des équipes qui arrivent décomplexées et qui nous font un peu la guerre comme ce fut le cas du Racing, devant qui on s’est pris les pieds dans le tapis parfois. On a été capable de remarquer, mais il faut être plus consistant sur les 80 minutes. Il faut régler les deux ou trois petits détails, mais je ne pense pas qu’on ait perdu notre rugby. »