Samedi dernier, le Stade-Toulousain s’est incliné sur la pelouse de Glasgow, à l’occasion de la 2ème journée de la Champions Cup.

Ce samedi, les Toulousains défieront le LOU Rugby pour repartir de l’avant.

Interrogé via Midi Olympique, le demi-de-mêlée Toulousain Paul Graou a évoqué sa grande frustration suite à cette déconvenue en Ecosse. Extrait:

On est tous très frustré de cette deuxième mi-temps. Certes, on avait 21 points d’avance mais on savait pourtant que rien n’était acquis au vu des conditions climatiques. Je ne sais pas si ça se voyait bien ou pas à la télévision, mais il y avait un fort vent et il contre nous en deuxième mi-temps. Du coup, on a eu du mal à sortir de notre camp. Et 21 points, ça n’a pas été suffisant…

Il tente d’expliquer la raison de ce raté. Extrait:

Déjà, par la qualité de l’équipe qu’on avait en face. On était prévenu. Nos adversaires ont très facilement marqué, et on a fait trop de fautes en défense. C’est ce qui leur a permis de scorer aussi rapidement.

Il ne le cache pas : la reprise de l’entraînement n’a pas été très joyeuse. Extrait:

On était tous déçu. Forcément, au moment de reprendre l’entraînement, ce n’est pas le genre de lundi qu’on aime connaître au stade. On préfère se retrouver avec le sourire. Là, ce n’était pas le cas mais il fallait analyser les choses et basculer rapidement sur le Top 14. On a trois gros matchs qui arrivent maintenant.

Il se projette désormais sur le match contre Lyon. Extrait:

C’est un match qui va peut-être ressembler à ce qu’on a vécu à Glasgow, parce qu’il y aura des conditions hivernales et un terrain synthétique qui permet de mettre plus en évidence certaines formes de jeu. Cela va être un gros rendez-vous. On sait que Lyon, tous les ans, nous reçoit de la meilleure des manières. Ce sera à nous de répondre présent.

On ne va pas oublier cette deuxième mi-temps de Glasgow, mais elle ne vient pas tout gâcher non plus. C’est juste qu’on a encore des choses à travailler, des améliorations à trouver. On repart sur le Top 14 pour essayer de conserver la dynamique qui était la nôtre avant d’entamer la Champions Cup.