Paul Willemse : « Je suis comme un pick-up américain… »

Paul Willemse : « Je suis comme un pick-up américain… »

Le mercredi 21 décembre 2022 à 21:46 par David Demri

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Blessé durant un mois et demi, le deuxième ligne international Français de Montpellier, Paul Willemse va retrouver sa place de titulaire ce vendredi soir lors du match du MHR contre Perpignan, programmé au GGL Stadium.

Interrogé via Midi Libre, ce-dernier explique qu’il aurait dû reprendre la compétition plus tôt mais qu’il a connu une petite rechute. Extrait:

« C’était prévu que je redémarre plus tôt. Au final, je me refaisais quelque chose le vendredi. J’étais un peu perdu. Je suis content que ça soit fini. Maintenant, je veux enchaîner les matches. »

Il avoue qu’il est très dur psychologiquement de manquer la Tournée d’automne du XV de France. Extrait:

« J’ai bien mangé pour être bien mentalement (rire). Plus sérieusement, c’était très dur. Après ma grosse blessure au genou de la saison dernière, ma motivation ultime était cette tournée d’automne. J’allais jouer contre trois équipes contre lesquelles je n’avais jamais joué, dont les Springboks. Et là je me fais une blessure assez inédite pour moi. L’ischio, c’est pour les sprinteurs normalement ! En gros, c’est comme si j’avais lu 90% d’un livre et que je l’avais jeté au moment du dénouement.

Pour moi, il était question de savoir comment réagir à des trucs comme ça. Parce que ça ce genre de moment peut rester longtemps dans ton état d’esprit. Pour ta santé mentale, tu te dois de passer autre chose. Chaque blessure est une cicatrice dans ton cerveau aussi. Alors, tu prends du temps pour toi, tu profites de la famille, tu te détaches. »

Pour conclure, Paul Willemse a évoqué son retour à la compétition, le week-end dernier contre les Ospreys en Champions Cup. Extrait:

« J’aurai aimé jouer plus ! J’avais envie de rejouer avec les mecs. Après, je suis comme un pick-up américain. Au début, ça tremble de partout, les portes claquent, tu galères à monter à 120km/h, mais une fois que c’est lancé, ça roule longtemps. Là, je suis content parce que je sais qu’il y a de l’attente autour de moi. J’aime cette pression, j’ai envie de rentrer dans le lard un peu. »

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