Peceli Yato désemparé : « On voit bien qu’en ce moment, le lundi ou le mardi on est tristes »
Peceli Yato désemparé : « On voit bien qu’en ce moment, le lundi ou le mardi on est tristes »
Le vendredi 3 octobre 2025 à 23:29 par David Demri
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L’USAP est en urgence absolue.
Les Catalans accueillent le Stade-Français Paris, ce samedi à Aimé-Giral, dans le cadre de la 5ème journée du Top 14.
A l’approche de cette rencontre, les hommes de Franck Azéma restent sur 4 défaites à 0 point en 4 journées.
Un zéro pointé et une place de lanterne rouge très inquiétante.
Interrogé via Midi Olympique, le troisième ligne de l’USAP, Peceli Yato fait le point sur la situation. Extrait:
Malgré les défaites, cela ne change rien pour nous, on continue notre travail sur le terrain et d’améliorer ce qui n’a pas fonctionné en ce début de saison. Il y a pas mal de nouveaux joueurs, on doit mettre en place cette connexion pour maintenir un bon niveau. Il faut prendre les bonnes décisions par rapport à ce que l’on va faire, et je suis sûr qu’on va y arriver.
Ce-dernier n’a pas l’habitude de jouer le maintien, lui qui est arrivé en provenance de Clermont, cet été. Extrait:
C’est nouveau pour moi, mais maintenant je suis à Perpignan et plus à Clermont. Ce n’est pas une excuse pour moi, et je suis passé à autre chose après Clermont. Pour l’instant, cela ne marche pas comme prévu ici, il n’y a pas de choses de spéciales à dire. J’ai du boulot à faire me concernant et c’est déjà un bon objectif.
Il ne le cache pas : l’équipe est triste depuis le début de la saison en raison de ces enchainements de défaites. Extrait:
Ce n’est pas qu’une question de leadership ou d’un certain rôle, je peux prendre la parole sur le terrain comme d’autres et on a en besoin. Il y a pas mal de jeunes joueurs avec nous, parfois il faut être dur, comme à l’entraînement, pour rester concentrés et faire en sorte que chacun fasse ce qu’on lui demande. On voit bien qu’en ce moment, le lundi ou le mardi on est tristes, c’est le temps aussi de se dire des choses et des vérités pour se construire.
Il n’arrive pas à expliquer le fait que l’USAP change de visage entre deux mi-temps. Extrait:
Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ces moments-là. C’est sûrement de la concentration, comme si l’on attendait que les choses nous arrivent, du style un médicament pour soigner cela. La seule solution, c’est le travail, et être sérieux tout autant en seconde période. On s’est aperçu de ce phénomène, et on cherche à assurer cette continuité pour la suite. Sur le terrain, on fait de notre mieux et dans le vestiaire il y a de l’amitié. On se construit ensemble, et doit le transférer sur le pré, cela manque encore un peu, mais on y travaille.
Questionné sur sa préférence entre la deuxième et la troisième ligne, il réagit. Extrait:
Je n’ai pas de préférence, je veux juste donner quelque chose à l’équipe. Que je sois 4, 5 ou 8, on attend toujours de moi un retour. Je veux toujours aller le plus loin possible dans ce stade d’Aimé-Giral ou ailleurs, prendre le ballon et c’est tout.
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