Peceli Yato rend hommage à Clermont et explique sa décision de signer à Perpignan

Peceli Yato rend hommage à Clermont et explique sa décision de signer à Perpignan

Le dimanche 1 juin 2025 à 14:01 par David Demri

2 Commentaires

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Le troisième ligne Peceli Yato va quitter Clermont à l’issue de la saison actuelle.

Le Fidjien a pris la décision de s’engager en faveur de l’USAP pour les saisons à venir.

Interrogé via Midi Olympique, le solide joueur Clermontois a expliqué sa décision de signer à Perpignan. Extrait:

D’abord, c’est un choix familial. Lorsque j’avais prolongé en 2023, j’avais dit à ma femme qu’elle choisirait si on partirait ou non, à la fin de mon contrat en 2025. On s’est beaucoup parlé, et on a décidé ensemble de partir. J’ai décidé d’ouvrir un nouveau chapitre de ma vie, ce n’est pas que le club ne voulait plus de moi (rires).

J’ai eu une discussion franche avec Christophe Urios très tôt dans la saison et c’était parfait. Il a compris mon envie de partir, on s’est parlé « entre hommes ». C’était idéal. Et quelques jours après, mon agent a pris contact avec Perpignan et les discussions ont très bien avancé jusqu’à l’officialisation.

Il précise que sa femme vit très bien ce départ de Clermont. En revanche, c’est plus difficile pour ses enfants. Extrait:

Ma femme, c’est bon (rires). Par contre, c’est un peu plus compliqué pour les enfants. Ils ont grandi ici, il y a des copains partout. Ma fille est surtout triste de quitter Clermont en fait. Quand on a visité notre future maison à Perpignan, elle ne répondait pas. Mais ça va être facile d’aller là-bas, avec le temps, je ne me fais pas de soucis pour elle (rires). Et personnellement, je veux toujours faire le même boulot, donc j’espère trouver mon bonheur à Perpignan.

Il souhaite relever un nouveau défi en Top 14 avant de prendre sa retraite sportive. Extrait:

Je n’avais pas le choix, ma femme a décidé (rires). Je plaisante, bien sûr. L’idée est d’aller chercher un nouveau défi dans un club mythique et découvrir un nouvel environnement, notamment avec la plage !

Il précise avoir énormément évolué à Clermont. Extrait:

J’ai tout construit ici, j’ai quitté mes parents et toute ma famille aux Fidji, et j’ai très vite connu des « pères » et des « mères » à Clermont, que ce soit dans le club ou en dehors. Hors rugby, j’ai fait des bonnes et des mauvaises choses, mais à chaque fois l’ASM a toujours été à mes côtés. On m’a donné la chance de changer. Tout le crédit revient au club.

Il se dit très fier d’être reconnu par les gens, dans la rue. Extrait:

D’être reconnu par les gens dans la rue et qu’ils se rapprochent de moi pour discuter. C’est un peu comme aux Fidji. Même si tu ne connais pas quelqu’un, tu vas lui parler directement avec lui. Ici, j’ai eu le même sentiment.

Il précise que Perpignan a été le premier club à le contacter. Extrait:

Ils ont été les premiers à me contacter, c’est une institution. Je veux aller là-bas pour les aider à remonter au classement, et je sais qu’il ne suffit de pas grand-chose. L’année dernière, ils étaient bien plus hauts par exemple ! Il y a tellement eu de grands joueurs passés par l’Usap… Et je vais retrouver un entraîneur que je connais bien (il sourit).

Il précise être très proche du manager de l’USAP, Franck Azéma. Extrait:

Oui, il est comme un père pour moi. On est vraiment proches. Quand j’étais jeune, j’ai fait beaucoup d’erreurs, et c’est lui qui m’a serré la vis. Je me rappelle d’une fois où je suis arrivé en retard à une réunion le matin, et toute la semaine ensuite il est venu me chercher à cinq heures du matin pour que je prépare les pancakes pour le groupe et surtout que je ne sois plus en retard (rires). Il était l’homme qu’il me fallait à ce moment-là.

Ce n’est pas juste un entraîneur. On a évidemment beaucoup parlé avant que je signe à Perpignan, il m’a donné plein d’informations sur la ville, l’environnement etc. Cela va être très bon pour moi de changer d’atmosphère.

Ma femme et moi avions ciblé Perpignan pour les raisons dont je vous ai parlé, et c’est un vrai bonus de retrouver quelques-uns de mes anciens coéquipiers.

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2 Commentaires

  1. loule 1 juin 2025 at 14h- Répondre

    Le témoignage de Yato démontre bien, pour certains qui ne voient chez un entraineur qu’une personne qui aligne des noms sur une feuille, que cela va bien au delà du Rugby.

  2. Bougnatix 2 juin 2025 at 14h- Répondre

    Merci Peceli , coeur de jaunard . Termine bien ta carriere dans ce grand club qu’est l’USAP