Philippe Tayeb prend pour modèle un club du Top 14… et ce n’est pas Toulouse !
Philippe Tayeb prend pour modèle un club du Top 14… et ce n’est pas Toulouse !
30 juillet 2022 - 10:30
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L’Aviron Bayonnais va effectuer son grand retour en Top 14 lors de cette saison 2022 / 2023.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le président du club Basque, Philippe Tayeb a fait un point sur le budget prévisionnel de son club.
Il affirme vouloir augmenter le budget de 4 millions d’euros environ dans trois ou quatre ans. Extrait:
« Aujourd’hui, notre budget prévisionnel est de 21,5 M€ (il était à 14,9 M€ la saison dernière en Pro D2). Il faut que l’on vise les 25 à 26 M€ dans trois ou quatre ans pour se rapprocher le plus possible du salary cap. Castres a terminé premier de la phase régulière et finaliste du Top 14 en n’étant pas au plafond de la masse salariale. Pierre-Yves Revol a trente ans de présidence. Les clubs qui pointent le bout du nez ont une gouvernance stable et de l’expérience. »
Philippe Tayeb compte bien conserver ses meilleurs jeunes lors des saisons à venir et faire en sorte que Bayonne se maintienne durablement en Top 14. Pour cela, il est conscient qu’il va devoir construire une économie solide. Extrait:
« L’économie que nous sommes en train de construire, je l’espère, nous permettra de franchir cette première marche du maintien en Top 14. Puis, nous évoluerons tous les jours. Nous avons pour objectif de garder nos meilleurs jeunes, et pour cela il faut être en Top 14. Nous voulons aussi faire revenir nos Bayonnais d’expérience. »
Le président Bayonnais prend pour modèle ce qui se fait du côté du Stade Rochelais. Extrait:
« Je cite aussi très souvent La Rochelle en référence. Déjà parce que j’aime beaucoup Vincent Merling. Je ne resterai pas trente ans président comme lui (rires) mais c’est un modèle à suivre. J’ai connu son club en tant que joueur en 1992-1993. Tous les ans, ils ont bâti. Bien sûr, Bayonne est sulfureux et nous devons toujours rester prudents. Mais avec tout ce que l’on a fait depuis quatre ans, il faut aussi laisser grandir cette équipe. Cela nous permettra de construire cette économie à côté du sportif. »
Pour perfectionner son club, Philippe Tayeb a décidé d’effectuer de gros travaux pour concevoir un centre d’entraînement de haut niveau, lequel sera fonctionnel dès le mois de novembre prochain. Extrait:
« Nous sommes heureux parce que c’est un projet que nous nourrissons depuis quatre ans, notamment via des actionnaires locaux, des familles qui ont travaillé dur et permis de le concrétiser. Nous sommes une entreprise de spectacle et j’ai impulsé le fait entrepreneurial parce que les clubs doivent grandir dans ce sens. Nous avons une économie réelle à Bayonne. Nous n’avons pas de gros sponsors à 4 M€. Nous sommes un club populaire donc tout le monde participe au projet : abonnés, spectateurs, partenaires, actionnaires… c’est notre force. »
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9 Commentaires
Bravo car si c’est le cas ça évite de dépendre d’un seul actionnaire décisionnaire.
Ouai, c’est surtout parce qu’on a pas de gros sponsor à 4 M par an!
Si on en avait eu un, le président aurait sûrement usé d’une autre rethorique (LOL)
Mais attention à ne pas trop devenir une Entreprise. Lisons entre les lignes, quand le Président dit que tout le monde participe, dont les abonnés, ça veut dire augmentation drastique du prix des abonnements : c’est déjà le cas cette année avec une grosse augmentation, et on en remettrait 60€ de plus la saison prochaine. Beaucoup d’abonnés ne pourront pas suivre, il restera des sponsors, des partenaires, des « riches ». Dès lors, nous ne serons plus un club « populaire ». Adieu l’ADN de l’Aviron.
Être dépendant d’un sponsor principal on a vu ce que ça donnait du côté du BO qui était dépendant de capgemini dès l’instant que ce sponsor a arrêté le club coule c’est pas plus difficile à comprendre
Comme bourgoin avec martinet quant il a repris ses billes descente aux enfers
La théorie du tiers exclu qui consiste à opposer le gros sponsor au petit me semble être une fois de plus une erreur !!
Ceci dit, avant tout chaque président doit élaborer une stratégie de survie du club en fonction des contextes qu’il a en face, et cela me fait penser tout de suite à la fameuse maxime du dr Claude Bernard, « le microbe n’est rien le terrain est tout!! »
On s’adapte toujours au contexte, milieu , système etc dans lequel on vit.
Donc si pour l’instant la solution de l’AB est viable bravo, mais rien n’est jamais figé !!!
C’est comme sur un bateau, si tu as plusieurs étanches ou un seul, en cas de voie d’eau le résultat n’est pas le même 🙂
compartiments dsl 🙂
Blablabla Mr Bru ne serait jamais partie s’ils avait fait des infrastructures convenable, tout du paraître au rabais
On en reparle en fin de saison