Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié dans l’émission One Two Trillo diffusée sur YouTube.

Ce-dernier a répondu à un questionné posé par François Trillo.

C’est quoi la qualité première pour être un bon coach ?
Il faut aimer les autres et il faut être entrainant.

L’une de tes qualités qui font de toi un très bon entraineur ? 
Je pense être entraînant. Je ne dis pas qu’il faut être comme ça, mais j’essaye d’être juste.

Une qualité que tu aimerais emprunter à un autre entraineur ?
J’aime bien Ugo Mola. Je suis assez proche de lui. On n’est pas amis, on est proche. Mais il arrive à s’élever de par son discours, de par son public, son club. Il est très bon orateur.

Un adversaire que tu aurais préféré avoir à tes côtés ? 
C’est difficile. Il y a quelqu’un que j’aimais beaucoup, c’était Franck Azéma. On a fait un an ensemble. C’est un personnage que je ne connaissais pas et je suis content d’avoir partagé une aventure avec lui. 

Dans la foulée, Pierre Mignoni confirme être un élément central du RCT, mais avoir besoin de ses adjoints pour faire progresser l’équipe. Extrait:

« Je ne sais pas si je suis le personnage principal, mais oui il me le dit de temps en temps. Mais tout le monde est important. Je sais ma responsabilité, je la connais, je l’assume, mais j’ai besoin des autres car sans les autres tu ne peux pas réussir. Si tu veux être un grand club, il faut de grands joueurs, de bons hommes, un bon coach, mais aussi de grands dirigeants et un grand président. Mais je suis l’interface entre le sportif et l’administratif. Notre métier est beaucoup en dehors du terrain également. C’est pour cela qu’il dit que je suis très important. Ma mission va au-delà d’entrainer les pro. Je m’intéresse énormément à la politique du club dans son ensemble.

Est-ce que je suis un élément central du club ? Oui. Mais j’ai besoin de personnes qui croient en ça et qui m’aident. Ce n’est pas le projet de Pierre Mignoni mais celui de tout un club. Je ne crois pas qu’aujourd’hui qu’une personne soit plus importante que le club. Bernard Lemaitre a sa part de responsabilité, j’ai la mienne, mais il faut dépasser cela. 

Si demain je n’ai pas de bons résultats et que je dois partir, alors je partirai. Par contre, l’institution restera. J’ai fait 7 ans à Lyon, je suis parti et le club continue. »