Pierre Mignoni : « Clermont ? Ce sont mes meilleures années rugbystiques »

Pierre Mignoni : « Clermont ? Ce sont mes meilleures années rugbystiques »

Le vendredi 26 septembre 2025 à 12:47 par David Demri

1 Commentaire

Publicité


Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié dans l’émission One Two Trillo diffusée sur YouTube.

Ce-dernier n’a pas caché que ses meilleures années rugbystiques ont été celles passées à Clermont.

A lire ci-dessous :

« J’arrive à Clermont quand j’avais 25 ans, en 2003. C’était l’époque Vern Cotter. Il m’a marqué dans ma carrière. J’avais eu beaucoup Bernard Laporte en sélection. Ce sont des gens qui te marquent, qui te font progresser, qui te remettent en question tout le temps. J’ai pris du plaisir avec Bernard Laporte même si ça n’a jamais été simple. J’ai préféré travailler avec lui que pour lui.

A l’époque, Clermont se cherchait un peu, on avait du mal, je ne voulais pas rester dans cet environnement. Puis Vern Cotter m’appelle, me dit qu’il va venir et qu’il veut faire un beau projet. Je sens quelqu’un qui parle français déjà et qui est quelqu’un qui a un vrai projet pour le club. Il a révolutionné la façon de travailler, l’état d’esprit du club. Cela ne nous a pas empêcher de perdre des finales mais on en a gagné derrière. Il a imposé une rigueur dans le club et je me suis retrouvé là-dedans.

Ce sont mes meilleures années rugbystiques. Les années 2007, 2008 et 2009… Ce sont les meilleures. Je ne suis pas repris en équipe de France par Marc Lièvremont, mais je me sentais mature et j’étais mieux qu’avant. J’étais à mon meilleur niveau. »

Il revient ensuite sur les finales perdues avec l’ASM. Extrait:

« La finale perdue la plus douloureuse est celle de 2007 contre le Stade-Français. On perd à la 78ème minute de jeu, mais c’est la vie. J’ai eu la malchance et la chance : quand tu perds trois finales d’affilée, il faut du mental pour revenir. Quand tu perds une finale, derrière il n’y a plus rien, il n’y a plus de match. Tu as deux mois sans compétition et c’est très long car tu ne penses qu’à cela. Clermont, c’était l’équipe qui ne gagnait jamais. On avait gagné le Challenge à cette époque et c’était super. Et sur la finale, on fait une bonne première mi-temps, Paris revient en seconde mi-temps et ils nous achèvent en fin de match.

C’était la première finale que cette génération vivait. Mais le club avait perdu 8 ou 9 finales avant. On avait ce poids. Tout le monde disait qu’on ne pouvait pas gagner. On a ressenti cette pression. Ca nous a pesé inconsciemment. Sur la première finale ça ne m’a pas pesé, mais après oui. Le Stade-Français a eu un mental supérieur à nous. On ne le saura jamais. Je me sers de ce que j’ai vécu comme joueur pour préparer les matches en tant qu’entraineur. »

Publicité

1 Commentaire

  1. Bougnatix 26 septembre 2025 at 13h- Répondre

    Mignoni etait un sacré joueur , rapide , accrocheur avec la vista … le probleme , comme d’autres cadres de l’ASM à cette époque , c’est qu’il avait du mal à repondre present mentalement lors des finales perdues . C’est facile à dire bien sur mais on attend tous des grands joueurs qu’ils fassent basculer les choses lors des « grands matchs  » , ceux qui comptes .