Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié en conférence de presse, ce vendredi.

Ce-dernier est notamment revenu sur la débâcle de son équipe contre Edimbourg.

Il se dit frustré et en colère.

Il précise d’ailleurs ne pas trop avoir envie de revenir sur ce match tant la frustration est encore forte.

Il explique cependant pourquoi son équipe n’a pas réussi à s’imposer contre les Ecossais.

A lire ci-dessous :

« Frustré, énervé, en colère. Je l’ai vu comme beaucoup de nos supporters et c’est normal. On est toujours très frustré de notre prestation en deuxième mi-temps, la prestation du match. Ce n’est pas ce qu’on voulait faire. On a bien débuté le match mais on en sort très frustré. Tant pis pour nous, ce n’est pas fini.

Je n’ai pas trop envie de revenir sur ce match. On a très bien commencé le match pendant 25 minutes. On était prêt à faire un grand match mais on n’a pas fait ce qu’il fallait dans la gestion. On n’a pas fait ce qu’il fallait. On s’est déréglé seuls dans des conditions qui étaient très difficiles pour les deux équipes. L’équipe qui a été la plus précise et la meilleure sur le plan stratégique a gagné. On a perdu le fil, vraiment. C’est une très belle équipe mais on aurait dû mieux faire. Maintenant c’est fait et je n’ai plus envie d’en parler.

On manque de connexion par moment. Dès qu’on loupe un truc, on dirait que c’est la fin du monde. On doit garder une attitude positive, une concentration sur ce que l’on doit faire, une communication claire, les joueurs doivent prendre leur responsabilité, on doit avoir un jeu au pied de qualité… Et quand tu n’as pas cela, surtout sur des matches de Champions Cup où c’est très tendu, si tu n’es pas précis, tu passes à côté. Donc ce n’est pas que ce match. On a beaucoup parlé avec l’équipe, on essaye de faire mieux pour qu’ils aient plus de confiance car parfois tu as l’impression que c’est la fin du monde quand tu rates un truc alors qu’il faut penser à la prochaine action et repartir sur du positif. L’équipe est capable.

Je n’aime pas cela. Une bonne équipe, c’est une solidité en défense, une rudesse dans les rucks… Ca, ce n’est pas un visage que l’on veut montrer. Ca montre qu’à un moment donné, tu penses à autre chose et tu fais moins bien ton rôle. Concentrons nous sur les bases de ce jeu et c’est tout ! Quand on n’a pas cela, on devient fébriles. Entre cela et la qualité de notre communication, de notre jeu au pied et de notre passe, tu perds de la précision. Et sur le très haut niveau tu es puni. »