Pierre Mignoni : « Si j’étais un président du RCT ? Je serais Bernard Lemaitre »
Pierre Mignoni : « Si j’étais un président du RCT ? Je serais Bernard Lemaitre »
Le jeudi 25 septembre 2025 à 12:46 par David Demri
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Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié à François Trillo dans son émission One Two Trillo diffusée sur YouTube.
Ce-dernier a joué à un petit jeu de questions / réponses.
Si tu étais un ancien joueur Toulonnais ?
Jérôme Gallion car c’était mon idole jeune et c’est la génération Herrero, Diaz, une génération avec qui je partage encore des moments avec eux. J’allais les voir jouer, j’étais assez jeune. J’ai commencé à l’âge de 7 ans à Toulon. C’est une génération qui a gagné le Bouclier en 1987.
Si tu étais un ancien coach Toulonnais ?
Daniel Herrero car il a marqué mon enfance. C’est aussi grâce à lui que je coache aujourd’hui. C’est un personnage qui m’a toujours fasciné avec sa façon de parler. Et déjà je percevais une certaine façon de coacher à l’époque. Je percevais cela en étant jeune. Une philosophie différente. Je regardais tellement les matches de Toulon que j’étais passionné par le jeu et l’équipe, je connaissais tous les joueurs, je voyais la progression de cette équipe.
La finale de 85 contre Toulouse a marqué l’histoire du rugby et j’ai vu celle de 87 gagnée. J’ai vu cette équipe évoluer à travers son rugby, son côté serein. J’ai vu des matches où ça nous portait préjudice de gagner des matches avec une certaine férocité. Je trouvais qu’il y avait plus d’intelligence dans cette équipe. Quand cette équipe a gagné en 87, elle était belle à voir jouer et belle au niveau du combat.
Si tu étais un président Toulonnais ?
Bernard Lemaitre. C’est facile de dire cela aujourd’hui car je travaille avec lui. J’ai beaucoup aimé Mourad Boudjellal aussi de par ce qu’il a fait et son audace. J’aimais bien l’audace de Mourad. On a eu trois mécènes à Toulon : Félix Mayol qui a donné le stade Mayol au club, on a eu Mourad Boudjellal qui a beaucoup investi avec son argent et sa personnalité, puis Bernard Lemaitre.
Si tu étais un moment d’histoire du RCT ?
La période des années 80, la période de mon enfance.
Si tu étais un club partenaire du RCT ?
C’est difficile. J’ai toujours été en conflit avec La Seyne, du moins ma génération. La Valette aussi. Ce sont des clubs qui parlent.
Si tu étais un lieu de Toulon ?
Je vais citer le quartier du Port-Marchant et du Mourillon, là où je suis né. Mes parents y sont toujours et j’adore ce quartier. C’est un quartier populaire. On a de tout et je suis né là. C’est un quartier qui a beaucoup évolué. Avant, c’était beaucoup plus dur. C’est un quartier super de Toulon.
Si tu étais une phrase du Pilou Pilou ?
Je descends de la montagne vers la mer.
Quel métier exercerais-tu si tu n’étais pas coach de rugby ?
Si je n’étais pas coach de rugby, je serais pompier, à éteindre des feux de nos fôrets et aux alentours. Je ne suis plus pompier. J’étais pompier volontaire puis encore professionnel. Il fallait faire un choix de carrière : entraîner ou être pompier.
Ton premier match à Mayol ?
Le premier match à Mayol que j’ai dans la tête, c’est mon père qui joue avec l’équipe 2 de Toulon contre l’équipe des pompiers. Mon père se pète le coude, il est transporté à l’hôpital. Mon père ne voulait pas que je le vois blessé. C’est ce qui m’a marqué de mon premier match à Mayol. C’est là que j’ai voulu faire du rugby.
Ton premier match à Mayol en tant que joueur ?
C’était en 97. Mon premier match avec le RCT c’était contre Béziers. Et à Mayol, c’était contre Castres ou Bourgoin, je ne sais plus. J’ai un peu de mal à me souvenir des matches car il y en a beaucoup. Mais il y avait de l’émotion. Je jouais avec des joueurs comme Thierry Louvet que je badais. Je les regardais jouer dans les années 80 et c’était irréel pour moi. Ca a duré un moment. J’ai joué à Mayol avec les jeunes, on jouait souvent en match d’ouverture et ça me marquait avec l’odeur du vestiaire, les bruits, la préparation.
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5 Commentaires
Merci, que de souvenirs partagés….
Mignognie est habité par l’âmes de Toulon…
C’est beau et c’est une fierté…
Qu’on soit d’accord ou non avec ses choix sportifs, Mignonie est avant tout un homme qui inspire le respect…
La culture de la gagne cela s’apprend, mais il faut avant cela, avoir vécu certaines situations personnelles pas toujours faciles, mais ô combien enrichissantes, pour ensuite en tirer les enseignements afin de mieux l’inculquer à son prochain.
Ainsi est faîte l’école de la vie, il faut le temps au temps pour apprendre, comprendre, analyser, et prendre du recul pour mieux s’épanouir dans son métier.
J’ai bien connu les parents de Pierre Mignoni, bon camarade quand nous etions jeunes, dans le meme lycée; un pere formidable, ( j’etais plusieurs fois chez eux) , d’une grande gentillesse. Nous avons le meme age.que son fils soit a present a Toulon, c’est magique qu’un PUR Toulonnais veille a l’encadrement de notre club. Bravo et bon courage!
C est bien que ça fonctionne entre eux