Pierre-Yves Revol: « Le RCT m’a semblé plus en confiance »

Pierre-Yves Revol: « Le RCT m’a semblé plus en confiance »

Le lundi 2 juin 2014 à 18:54 par David Demri

4 Commentaires

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081204_revol_bInterrogé par le Midi Olympique, le président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol est revenu sur la défaite de son équipe contre le RCT, en finale du Top 14. Extrait:

Castres n’a pas réussi à conserver son titre face à Toulon dont la victoire a semblé inexorable en deuxième période… Le CO peut-il se consoler avec la fierté d’avoir fait honneur au Bouclier cette saison ?

La fierté est un mot fort. Cela aurait été une fierté de conserver le Bouclier. Nous ressentons seulement une certaine satisfaction d’avoir, après le titre de l’an dernier, su maintenir notre niveau de compétitivité et d’engagement. Pour les clubs comme le nôtre, dont le palmarès n’est pas des plus étoffés, les saisons d’après-titre sont souvent difficiles.

Impossible d’échapper au petit jeu de la comparaison… Lors de cette finale, qu’est-ce qui a selon vous fait la différence entre 2013 et 2014 ?

Je crois qu’il faut surtout parler de l’adversaire, qui m’a semblé encore meilleur que l’an passé. Le RCT m’a semblé plus en confiance, plus équilibré, plus sûr de lui. Quant à nous, nous avons sans doute manqué d’un peu de puissance en première ligne et de réussite au pied, à la différence de la dernière finale. Que dire de plus ? Certaines absences, que nous avons dû subir en fin de saison, ont pesé lourd. Nous avons eu la chance de recruter notre jeune pilier argentin (Ramiro Herrera, N.D.L.R.) qui nous a bien aidés lors des deux derniers mois. Mais une finale se joue sur des détails et samedi, ces détails étaient d’importance.

Avez-vous discuté avec Rory Kockott après la partie ?

Nous avons surtout échangé quelques regards, pas plus. Ce n’était pas nécessaire d’en rajouter. Je crois évidemment que Rory aurait
aimé apporter plus à l’équipe. L’an dernier, il a réussi un sans-faute, quand Jonny Wilkinson a raté quelques coups de pied. Cette année, c’était Wilkinson qui était à 100 %, pas Rory. C’est aussi ça, le sport.

Se peut-il que Kockott ait été davantage marqué qu’on veuille le croire par son vrai-faux départ à Toulon ? Ses performances à Mayol au printemps ainsi qu’en finale semblent l’indiquer…

Non, il est assez solide dans sa tête pour avoir fait abstraction de ça. Pour avoir discuté avec Romain Teulet, cette histoire de crampons, qu’il a d’ailleurs changé à la mitemps, a pesé lourd. Encore ces fameux détails dont nous parlions plus tôt. Mais non, sur le plan mental, je suis certain que Rory sait affronter toutes les adversités.

Le doublé de Toulon sonne toutefois comme la réussite d’une certaine politique, qui arrive précisément l’année où Toulouse et Clermont ont été éliminés à domicile en barrages. La symbolique est très forte…

Il faut se méfier des conclusions hâtives. Il fallait bien que Clermont perde un jour à Michelin ou que Toulouse ne se qualifie pas pour
les demi-finales… On sait bien qu’il suffit de très peu pour faire basculer un match du côté positif comme du côté négatif. Ces clubs seront très performants l’an prochain, j’en suis certain.

Concernant la saison prochaine, le recrutement est-il bouclé ?

Il peut encore y avoir des aménagements à la marge. Devant, notre effectif est bouclé. Mais derrière, puisque Baï s’en va à Leicester et que nous ne pourrons pas récupérer Goneva, une dernière arrivée peut encore advenir.

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4 Commentaires

  1. Denis 2 juin 2014 at 18h- Répondre

    Le père Noël ne passera pas non plus à Castres chaque année en mai… 😎

  2. STEPHANE 2 juin 2014 at 19h- Répondre

    :-/ Je n’aime pas cette suffisance, Mr Revol. Les remugles ferrassiens sont toujours tenaces, apparemment. Me rappelle la sentence du pourtant talentueux Denis Lalanne: « Si Boudjellal avait été là au temps d’Albert…» Vous laisse méditer là-dessus… En tout cas, merci aux dirigeants toulonnais et aux joueurs eux-mêmes d’avoir fait, contre vents et marées, d’un club de Barbarians une magnifique équipe Championne de France et d’Europe !… :-* :yes: :beer:

    «Il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux.» – Montaigne

  3. Joël 3 juin 2014 at 00h- Répondre

    Ce que Revol oublie de dire, c’est qu’à Castres, la coupe d’Europe on s’en torche le cul. On, mise tout sur les phases finales. Et parfois comme l’année dernière le numéro sort, surtout devant un Toulon à bout de souffle. Mais cette année, tout ce qu’on a vu à Castres, c’est le roi de la basse cour se chier dessus ( cotcotcot !!!!)

  4. simon 3 juin 2014 at 10h- Répondre

    il me semble que si le rct perdait à nice contre le stade français, castres n’aurait pas été dans les 6 non? alors pas si belle saison que ça !!!